mardi 15 janvier 2013

DANIEL (du MORTIER)

 Jules Rialan (1849-1904) épousa Marie Daniel (1853-1938), l'arrière-grand-mère de mon père le 18 mai 1874 à Nantes. La messe fut célébrée par l'oncle de la mariée, Monsignore Jules Daniel, ancien camérier secret des papes Pie IX et Léon XIII et qui fut, plus tôt dans sa vie de prêtre, aumônier des Zouaves Pontificaux. Il était d’ailleurs à Mentana quand le frère ainé du marié, le sergent Rialan, y tomba. (cf. page Rialan) Lui-même, décédera  en 1879.


Mgr. Daniel



Le père de Marie, Amable Daniel, était avoué à Ancenis. Il est né le 21 septembre 1818 à Nantes. 

Son père était René, Julien Daniel, baptisé le 14 septembre 1784 à St. Nicolas de Nantes. 

Puis:

René, Louis Daniel né le 3 janvier 1756 et époux de Catherine BUREAU.

René, Clément Daniel, né le 12 décembre 1729, qui épousa Anne-Marguerite TREBUCHET.

René, Louis Daniel du Mortier (1696-1733), notaire et procureur, qui épousa Jeanne ROLLAND.

René Daniel du Mortier, né en 1665, qui épousa Louise LEMARIE de La CLANCHELIERE.

Clément, René Daniel du Mortier, né en 1631, qui épousa Perrine HAUDOIN de La HOUSSARDIERE*.

Louis, René Daniel du Mortier, né en 1603. (ses parents* se marièrent en 1658 à St. Julien de Vouvantes.)


C'est par les Daniel, qu'un cousinage lointain existe avec Victor Hugo. Il se dit que le grand écrivain était en relation épistolaire même avec son cousin René Daniel (ci-dessus mentionné).

Jean-François Trébuchet est le grand-père de Victor Hugo par sa mère Sophie Trébuchet qui avait épousé en 1797 le futur Gal. Cte. Hugo.

Trébuchet, capitaine au long cours, est  frère cadet de Marguerite née Trébuchet. Leur père. Jean-Pierre-Antoine Trébuchet (1673-1738) était maître mouleur à la forge de Péan. Marié d'abord à Renée Oger (morte en 1706), puis à Françoise Louvigné (1691-1763) dont il a eu onze enfants, dont 10 de la seconde, le dernier étant Jean-Fançois.  Les Trébuchet ont été maîtres de forges de père en fils à partir du XVIIe siècle dans la région de Riaillé, mais Jean-Francois, petit dernier de famille, n'avait pu bénéficier d'une telle charge et dut s'engager dans la marine de commerce.  (Cf. la fin de la page RIALAN pour quelques portraits différents de ceux ci-après.)

Sophie Hugo


Le Gal. Hugo

  • Le père de Victor Hugo se distingue par sa grande carrière militaire et son libéralisme républicain et anticlérical, du premier engagement volontaire en 1789 à sa nomination de général en 1809. Après l’armée du Rhin en 1792, c'est la Guerre de Vendée en 1793. Son unité s’est installée à Châteaubriant en 1795-1796 où il fait la connaissance de Sophie Trébuchet qui devint sa femme le 15 novembre 1797. Il passe ensuite à l’armée du Danube puis revient à Nancy. En novembre 1798, naît son premier fils, Abel, lequel aura un petit frère en septembre 1800, Eugène.Léopold, affecté à nouveau dans l’armée du Rhin, se conduit bien à la bataille de Marengo, est nommé commandant de la place de Lunéville et trouve en Joseph Bonaparte un protecteur. En 1802 , Victor naît à Besançon, et la famille suit le père muté à Marseille, puis à Bastia d’où sa femme repart à Paris avec ses fils. Léopold débarque à l’île d’Elbe en 1803, et rencontre à Porto-Ferrajo Catherine Thomas, qui devient sa maîtresse. En juillet 1803, la mère de Victor arrive dans cette ville et découvre la liaison de son mari. Elle rentre en novembre, emmenant les enfants.
    En juin 1804, lui est décerné le ruban de la Légion d’Honneur. Sa situation est moins brillante sur le plan familial : la rupture s’affirme entre les époux. En 1806, Joseph Bonaparte est nommé Roi ; Léopold, major au service du royaume de Naples. Sa famille le rejoint puis retourne à Paris après sa victoire contre Fra Diavolo. Ensuite nommé en Espagne, il est fait comte de Sigüenza en 1809. En 1811, il apprend la relation de sa femme avec Lahorie et demande le divorce. A Madrid, Sophie vient à l’insu de son mari, qui place alors leurs fils en pension au collège des Nobles, les soustrayant à leur mère qui repart seule à Paris.
    En 1814 il est remarqué dans sa défense de Thionville, et sera nommé Officier de la Légion d’Honneur en 1815. Peu avant, mis en demi-solde, il s’est installé à Paris. Mais les disputes se font très violentes entre les époux. C’est cette figure du père très dure qui restera jusque vers 1823 dans l’esprit de Victor Hugo, un père faisant souffrir sa mère et n’ayant pas de contacts affectueux avec ses enfants. En février 1815, la séparation des parents de Hugo est définitive. Le jugement du divorce est prononcé le 3 février 1818 et les enfants sont confiés à la mère.
    Le 6 septembre 1821, devenu veuf, il épouse Catherine Thomas, et le décès de Sophie le fait enfin consentir au mariage de Victor et d’Adèle Foucher.


    (La thèse officieuse est que Sophie a eu son fils Victor avec le commandant Fanneau de La Horie, camarade d'Hugo, qui finira fusillé plus tard pour conspiration en 1812.) 

Victor Hugo, cousin de René Daniel

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