vendredi 14 décembre 2012

FLEURIAU, de REGGIO, OLIVIER de VEZIN, d'ERNEVILLE (de la Louisiane)


Le 2 décembre 1782, Charles de REGGIO (1754-1811) épousa Constance OLIVIER de VEZIN (1759-1801) à la Nelle.-Orléans en Louisiane.

Les parents du marié sont le chevalier François Marie de Reggio (1732-1787) et Jeanne Hélène de Fleuriau (1734- ), fille du Procureur général du Conseil supérieur de la Louisiane, arrivé à ce poste en 1723, l'écuyer François Fleuriau (+1752). Précisons ici que François Fleuriau est présenté comme un parent du marquis Joseph-Baptiste FLEURIAU d'ARNEMONVILLE et comme le fils d'un procureur à Rennes dans un rapport envoyé à Paris par le gouverneur La Chaise en 1723, précisément le 18 octobre. Notons que depuis peu, le 16 Aout de la même année, son ministre de tutelle n'est autre que le comte de Morville, le fils de d'Armenonville. Ils cousinent donc par leurs origines dans l'ouest, à Tours, berceau des Fleuriau. Ils ne sont pas, selon mon avis, de la même fratrie comme des sites de généalogie le laissent entendre... De plus, les archives montrent que le traitement que reçoit Fleuriau ne peut être celui du fils d'un garde des sceaux du Royaume.

Les parents de la mariée sont Pierre François Olivier de Vezin et Marie Josèphe GATINEAU du PLESSIS

La tante du marié, Perrine Pélagie de Fleuriau avait épousé le 5 juin 1747, le camarade de son père alors qu'il était capitaine dans l'infanterie de marine, Pierre Henry d'ERNEVILLE, chevalier de l'ordre de St. Louis, et ancien enseigne de marine lorsqu'ils servaient tous les deux sous les ordres, notamment, des gouverneurs Le Moyne de Bienville et  le chevalier de Kerélec. Le neveu du marié et fils du précédent, Pierre-Louis d'Erneville (1752-1805) deviendra lieutenant-colonel du Régiment de Louisiane et servit sous les ordres du Gouverneur Galvez.

L'oncle du marié enfin, Charles Jean-Baptiste était lieutenant d'une compagnie de marine. Il avait épousé Jeanne VILLARS DUBREUIL.

La mariée est la marraine de Constance Charlotte de Reggio (et le parrain est Antoine d'Hauterive, capitaine dans l'infanterie, probablement celle de la marine comme son père). 

Antoine Philippe de Marigny








Antoine Philippe de Marigny de Mandeville a fait carrière aux Amériques. Il fut le beau-père de Hughes Olivier de Vezin dont la sœur Constance, née en 1759, a épousé Charles de Reggio en deuxième noce en 1782, alors que sa sœur Judith a épousé Louis-Charles de Reggio en 1789. Il s'agit de deux frères, fils de François de Reggio. Tous habitent la Nouvelle-Orléans. Le père d'Hughes et Constance était Pierre-François Olivier de Vezin (1707-1786) et leur mère était Marie-Josèphe Gatineau du Plessis (1720-1772); Elle était la fille d'un lieutenant de la milice à Trois-Rivières et sa mère était née Crevier, d'une famille originaire de Rouen en France où ils étaient boulanger de père en fils (remontant à Nicolas (1581-1624)). Lui, vient de France où son père avait épousé une Leroux de Dinjolincourt. Olivier de Vézin sera un jeune maître de forges originaire de la Champagne. Il n'a que 28 ans lorsque le ministre de la Marine l'envoie comme expert pour juger si l'expérience de Francheville à Saint-Maurice à Trois-Rivières mérite d'être poursuivie . Vézin assure que le projet est viable à condition d'utiliser un autre procédé de réduction du minerai de fer. C'est à lui qu'on confie la mise en chantier d'un « établissement de forges complet ». À une époque où elle est presque toujours en guerre, la France a grand besoin de l'industrie sidérurgique. Ainsi, les Forges sont établies principalement dans le but de fournir des fers de marine pour la construction navale royale.Surmontant de nombreux problèmes techniques de Vézin réussit le 20 août 1738 l'allumage du haut fourneau. L'année suivante, l'ajout d'une seconde forge complète les ateliers qu'il aura mis 3 ans à établir et qui dureront près de 150 ans. Il se maria en 1747 à trois-rivières et fait inscrire dans son acte de mariage  qu'il est 'le premier enoyé par le Roi en ce pais pour y establir les forges et fourneaux de st. Maurice dont il est le premier directeur". Il y fit cependant faillite (désaccord avec ses partenaires) et rentra en France pour s'en expliquer. Il souhaitait y retourner mais fut envoyé  en Louisiane pour y prendre en charge les travaux des routes.

Rédaction en cours... 


Concernant François-Marie de Reggio, je trouve un texte dont je mets en doute, dans l'immédiat le contenu. Il s'agit du texte suivant réuni par (From material compiled by)  Mme. Edwin A. (Jo C.) Smith, Jr. of Baton Rouge, Louisiana :

"Francois Marie de Reggio was of the family of the Dukes of Reggio and Modena, of the ancient Italian noble house of d'Este. He descended from a line that went to France under the patronage of Louis XIV. Francois was a cousin of the Marquis de Vaudreuil, the 7th Provincial Governor of Louisiana. He had served in Europe under the Cardinal, Duc de Richelieu, who recommended him for a high place in Louisiana. He was Commandant of the Arkansas Post in 1753-54. He became a member of the Spanish Cabildo. In 1783 he was Judge of New Orleans. In the third generation from Francois, he was the ancestor of General Pierre Gustave Toutant-Geauregard of the Confederacy." ( Archdiocese of New Orleans Sacramental Records, Volume 4, 1784-1790, page 93:Francisco Maria de Reggio, 55 yr. regidor, alferez real of this government, i. Oct. 7, 1787 (SLC, F2, 12

Pierre-Francois Olivier de Vezin  (1707-1776) fait l'objet d'une biographie in Dictionary of Canadian Biography Online. Le texte est le suivant :

"OLIVIER DE VÉZIN (Vésin, Vézain), PIERRE-FRANÇOIS, ironmaster, director of the Saint-Maurice ironworks, and chief road officer in Louisiana; b. 28 April 1707 at Aingoulaincourt (dept of Haute-Marne), France, son of Hugues Olivier and Louise Le Roux; d. in or after 1776.

Pierre-François Olivier de Vézin was an ironmaster at Sionne (dept of Vosges), France, at the time he was hired by the king to investigate the Saint-Maurice ironworks in New France. These ironworks had virtually been abandoned after the death of their first owner, François Poulin* de Francheville, in 1733. With an annual salary of 2,400 livres and a special gratuity of 1,200 livres, Olivier de Vézin sailed on the Héros and reached Quebec on 3 Sept. 1735. After a five-week tour with Jean-Eustache Lanoullier* de Boisclerc to Batiscan, Champlain, and finally Saint-Maurice, he drew up a report to Maurepas, the minister of Marine, which included an assessment of the favourable and disadvantageous aspects of Poulin de Francheville’s establishment, and he appended a “draft of the expenses to be incurred to set up and run the ironworks in Canada” [see François-Étienne Cugnet*]. He offered to oversee the undertaking himself, quite forgetting his ironworks at Sionne.

Vézin and two of Poulin de Francheville’s former partners, Cugnet and Ignace GAMELIN, drew up a plan for a partnership. In the spring of 1736 they received backing from the king, who agreed to Vézin’s proposal and consented to advance substantial capital. When the company was formed on 16 Oct. 1736, it also included Thomas-Jacques Taschereau*, the agent of the treasurers general of the Marine, and Jacques Simonet* d’Abergemont, an ironmaster sent from France some months earlier to help Vézin set up the ironworks. They all signed the official instrument establishing the “Société et Compagnie pour l’ Exploitation des . . . mines de fer” on 11 Feb. 1737, but preparatory work had already been undertaken in 1736 under Vézin’s enthusiastic direction. He enjoyed the confidence of colonial officials and had the benefit of royal bounties. However the works did not progress as quickly as he had promised and were costly. Intendant HOCQUART began to question the ironmaster’s competence. Vézin had in fact been guilty of a technical error in overestimating the flow of the stream that was to run the ironworks, and he tried to conceal his error when the intendant came to visit the installations in July 1738. Not until August was the furnace first lit successfully.

Vézin went to France late in 1739 and returned the following year with his brother, the Sieur Darmeville, and several workmen. Simonet d’Abergemont had replaced him during his absence. Violent disputes now occurred between Olivier de Vézin and his partners who blamed him for spending too much money, for the workmen’s bad behaviour, and for the ironworks’ unprofitability. These difficulties became so serious that in 1741 bankruptcy became inevitable for the undertaking. Olivier de Vézin submitted his resignation on 13 October and immediately returned to France on the Rubis to plead his cause. Writing to the king on 13 March 1742, he offered to resume management of the Saint-Maurice ironworks. Instead, he was commissioned chief road officer in Louisiana the following year.

The reports drawn up by the interested parties after the bankruptcy of the ironworks all blame Olivier de Vézin. When he had been chosen to go to New France, Maurepas had stated that his qualities as an ironmaster were well known, but they were in fact frequently questioned by his partners. It is undeniable that there were other causes for the bankruptcy; the difficulty in finding really competent skilled workers and the workers’ lack of discipline are two of the factors that prevent our blaming Vézin alone. Subsequent managements achieved only modest results which indicate that Olivier de Vézin’s management was not the sole reason for the poor performance of the ironworks. 

However that may be, in 1744 Olivier de Vézin was in Louisiana. His new duties as chief road officer did not satisfy him completely; he soon made clear his desire to undertake the exploitation of iron mines in Louisiana, but the project was stillborn. He continued to carry out the duties of chief road officer and of surveyor general for Louisiana, and in 1749 he was back in Trois-Rivières, where on 14 June he married Marie-Joseph, the daughter of Jean-Baptiste Gastineau* Duplessis. Vézin had obviously not forgotten his earlier ties with America: in his marriage certificate he indicated that he was “the first person sent by the king to this country to set up there the ironworks and furnace of Saint-Maurice, of which he was the first director.” Vézin returned to Louisiana with his young wife, and on 4 July 1754 he received permission to sail for France on the Rhinocéros to try to persuade the king to exonerate him from responsibility in the bankruptcy of the Saint-Maurice ironworks, in which he had “lost his time, his emoluments, his youth, and his salary.” He wanted the assurance of being freed of all debt.
Olivier de Vézin remained in Louisiana even after the colony was transferred to Spain in 1762. After a score of years in that colony, where he held important administrative posts, he must have acquired a certain renown as well as gratifying material rewards. He became a member of the Cabildo, the council of six members that replaced the Conseil Supérieur of the former French colony, when it was created in 1769, and served as regidor perpetual (councillor) and alcalde mayor provincial (chief provincial justice of the peace). In 1776 he resigned his positions in favour of one of his sons, Charles-Honoré Olivier de Saint-Maurice. This is the last piece of information we have on Pierre Olivier de Vézin. According to some sources he is supposed to have died while on a voyage in France.

His wife must have died some years before him. During the 1760s two sons, Pierre-Darmeville and Nicolas-Joseph-Godefroy, lived for a time at Trois-Rivières with their aunt, Madeleine Duplessis. On her death in 1768 she left a legacy to them and other children of Olivier de Vézin. In January 1770 Vézin was chosen guardian of those of his children who had remained in Canada. That year he went to Trois-Rivières for the last time; he was present at the marriage of his friend Michel-Eustache-Gaspard-Alain Chartier* de Lotbinière. In 1772 and 1773 Jacques PERRAULT, known as Perrault l’aîné, took care on his behalf of the sale of property left by Madeleine Duplessis. From that time on the Olivier family was firmly established in Louisiana. Nicolas-Joseph-Godefroy purchased a huge sugar-cane plantation at St Bernard, not far from New Orleans, and several of his descendants were prominent in the area."

M.-F. FORTIER AD, Haute-Marne (Chaumont), État civil, Aingoulaincourt, 29 avril 1707. AN, Col., B, 62, p.56; 63/1, pp.237–39; C11A, 63, pp.45, 58; 65, pp.154–57; 72, p.29; 76, pp.68–69; 100, pp.207–10; 110; 111; 112; C13A, 38, pp.8–11; 42, pp.81–82; C13C, 4, pp.238–39 (PAC transcripts). ANQ-MBF, État civil, Catholiques, Immaculée-Conception (Trois-Rivières), 14 juin 1749, 13 déc. 1770; Greffe de Paul Dielle, 4, 28 nov. 1768, 3 avril 1772, 6 mars 1773; Greffe de C.-L. Maillet, 3 avril, 5 nov. 1772, 6 mars 1733; Greffe de H.-O. Pressé, 28 sept. 1737. Archives maritimes, Port de Rochefort (France), 1E, 122, f.334; S, 162, liasse 131, pièce 225. New Orleans Public Library, Dept. of Archives, Cabildo, 1769–1803, I, pp.3, 139–43, 242.
J.-N. Fauteux, Essai sur l’industrie, I, 55–124. Jouve, Les franciscains et le Canada: aux Trois-Rivières. J. S. Kendall, History of New Orleans (3v., New York and Chicago, 1922), III, 1069–70. E. E. Long, Madame Olivier’s mansion (New Orleans, 1965), 11–18. Sulte, Mélanges historiques (Malchelosse), VI. Tessier, Les forges Saint-Maurice.

Son père était René Olivier? Voici, sa descendance, selon des généalogistes américains :


1 Rene OLIVIER
...... 2 Hughes OLIVIER-DEVEZIN
.......... +Louise LeRoux DE DINJOLINCOUR d: 1747
............... 3 Pierre Francois OLIVIER b: 1716 in Nancy, France d: April 20, 1776 in New Orleans, LA
................... +Marie Josephine Gatineau DUPLESSIS b: September 04, 1720 in Montreal d: December 07, 1772 in New Orleans, LA m: June 14, 1749 in Trois Rivieres, Canada Father: Jean-Baptiste Gatineau Duplessis Mother: Marie-Charlotte LeBoulanger
....................... 4 Hughes Charles Honore OLIVIER-DEVEZIN b: 1748 in St. Maurice, Trois Rivieres, Canada d: April 24, 1815 in Plantation in Teche Country
........................... +Marie Madeleine Phillipe Marigny DE MANDEVILLE Father: Antoine Pierre Phillipe de Marigny Mother: Francoise de Lisle Dupart
................................ 5 Pierre Louis Du Closel OLIVIER-DEVEZIN
.................................... +Marie Joseph LATIOLAIS Father: Joseph Latiolais Mother: Francoise Nezat
................................ *2nd Wife of Pierre Louis Du Closel OLIVIER-DEVEZIN:
.................................... +Jeanne Aspasie Devince BIENVENU b: November 20, 1783 d: November 28, 1819 m: March 02, 1802 Father: Alexandre DeVince Bienvenu Mother: Felicite Louise Henriette DeLatil
................................ 5 Adelaide OLIVIER-DEVEZIN
.................................... +Louis Marie Cesaire DEBLANC b: September 17, 1779 Father: Louis Charles DeBlanc Mother: Elizabeth Pouponne D'Erneville
................................ 5 Charles Bathelemy OLIVIER-DEVEZIN b: Bet. 1777 - 1778
.................................... +Wilhelmina PERRAULT
................................ *2nd Wife of Charles Bathelemy OLIVIER-DEVEZIN:
.................................... +Celeste Mathilde DEBLANC b: 1783 d: September 10, 1811 m: March 1798 in St. Martinville Father: Louis Charles DeBlanc Mother: Elizabeth Pouponne D'Erneville
........................................ 6 Marie Elina OLIVIER-DEVEZIN d: April 13, 1896
............................................ +Marcel Joseph DUCROS b: October 30, 1800 d: May 09, 1883 Father: Rudolphe Joseph Ducros Mother: Marie Lucie De Reggio
....................... 4 Charlotte Constance OLIVIER-DEVEZIN b: 1750 in New Orleans, LA d: August 11, 1801 in New Orleans, LA
........................... +Daniel FAGOT-DELAGARCIENERE b: 1731 in Voiron in Dauphine, Diocese of Grenoble d: April 07, 1776 in St. Bernard Parish, LA m: August 04, 1766 in New Orleans, LA Father: Francois Fagot Mother: Francoise LeMoine
................................ 5 Pierre Francois FAGOT-DELAGARCIENERE b: August 10, 1767
................................ 5 Charles Daniel FAGOT-DELAGARCIENERE b: May 27, 1769 in New Orleans, LA
.................................... +Adelaide BERARD b: December 11, 1770 in Attakapas d: January 13, 1807 in St. Martinville, LA m: September 06, 1792 in St. Martinville, LA Father: Jean Baptiste Berard Mother: Anne Henriette Broussard
........................................ 6 Aglae FAGOT-DELAGARCIENERE
............................................ +M RAPP
........................................ 6 Rosemon FAGOT-DELAGARCIENERE
............................................ +Elizabeth ALPUENTE
........................................ 6 Twelve FAGOT-DELAGARCIENERE
........................................ 6 Charles FAGOT-DELAGARCIENERE b: August 30, 1793 in Attakapas at Isle des Cypres d: August 13, 1872 in New Iberia, LA
............................................ +Charlotte Virginie BIENVENU Father: Alexandre DeVince Bienvenue II Mother: Charlotte Uranie de la Barre
........................................ 6 Gofrido FAGOT-DELAGARCIENERE b: September 12, 1796
........................................ 6 Charlotte Constance FAGOT-DELAGARCIENERE b: April 04, 1802 in Attakapas region, LA d: 1836
............................................ +Pedro Antonio Evaristo MARIN b: October 26, 1800 in New Orleans, LA d: May 11, 1850 in France m: May 27, 1824 in St. Bernard Church, LA Father: Pedro Marin-DeArgote Mother: Pelagie Petrone Sophie De Reggio
........................................ 6 Louise Azema FAGOT-DELAGARCIENIERE b: Abt. 1804
............................................ +Alexandre Mathurin REAUD b: Bet. 1730 - 1750 in Bordeaux, France m: Aft. 1786 Father: Jean Baptiste Reaud Mother: Isabella Cleon
........................................ 6 Daniel FAGOT-DELAGARCIENERE b: October 22, 1805
................................ *2nd Wife of Charles Daniel FAGOT-DELAGARCIENERE:
.................................... +Maria Rosa LAURENT m: March 19, 1808
................................ *3rd Wife of Charles Daniel FAGOT-DELAGARCIENERE:
.................................... +Norma CUVILLIER m: 1809
........................................ 6 12 FAGOT-DELAGARCIENERE
........................................ 6 Anatole FAGOT-DELAGARCIENERE
........................................ 6 Derneville FAGOT-DELAGARCIENERE
........................................ 6 Ernest FAGOT-DELAGARCIENERE
........................................ 6 Rosine FAGOT-DELAGARCIENERE
............................................ +Charles SEUZENEAU
........................................ 6 Theodule FAGOT-DELAGARCIENERE
............................................ +Annette Marin du Gardin de ST. ALEXANDRE
........................................ 6 Auguste FAGOT-DELAGARCIENERE b: January 12, 1809
............................................ +Severine CAZZEAU
........................................ 6 Marie Victoire FAGOT-DELAGARCIENERE b: January 17, 1811
................................ 5 Pierre Vincent FAGOT-DELAGARCIENERE b: May 02, 1771
................................ 5 Marie Louise Constance FAGOT-DELAGARCIENERE b: October 02, 1774
....................... *2nd Husband of Charlotte Constance OLIVIER-DEVEZIN:
........................... +Charles Antoine DE REGGIO b: 1754 d: May 29, 1811 m: December 02, 1782 Father: Francois Marie Chevalier De Reggio Mother: Heleine Fleurieau
................................ 5 Louis Joseph Nicolas DE REGGIO b: February 04 in New Orleans, LA d: May 17, 1833
.................................... +Charlotte Constance Helene JORDA d: May 22, 1833
........................................ 6 [2] Jacques Auguste Charles DE REGGIO b: April 27, 1815 d: 1889
............................................ +[1] Mathilde OLIVIER-DEVEZIN b: Abt. 1820 Father: Charles Napoleon Olivier-DeVezin Mother: Mina Peyroux
........................................ 6 Charles Octave DE REGGIO b: September 27, 1826
............................................ +Cora VILLERE
................................ 5 Pierre Charles DE REGGIO b: August 21, 1783 in New Orleans, LA d: August 20, 1826
................................ 5 Marie Angela Constance DE REGGIO b: January 13, 1784
................................ 5 Rudolphe Euzebe DE REGGIO b: July 05, 1785
................................ 5 Joseph Marie Amedee DE REGGIO b: August 03, 1787 d: July 15, 1830
................................ 5 Marie-Charlotte Antonia DE REGGIO b: January 17, 1789
.................................... +Jean Pierre POUTZ m: September 04, 1810
................................ 5 Auguste Patrick David DE REGGIO b: Abt. 1792 d: July 30, 1811 in @ 19
....................... 4 Charles Frederic OLIVIER-DEVEZIN b: September 06, 1752
........................... +Maria Francisca La Mollere D'ORVILLE m: February 14, 1777
................................ 5 Carlos Francisco OLIVIER-DEVEZIN b: March 16, 1778
................................ 5 Maria Francisca Constancia OLIVIER-DEVEZIN b: November 19, 1779
................................ 5 Maria Carlota Constancia OLIVIER-DEVEZIN b: June 26, 1781
....................... 4 Pierre Louis OLIVIER-DEVEZIN b: October 18, 1753 in New Orleans, LA d: May 09, 1805
....................... 4 Avicent Adelaide OLIVIER-DEVEZIN b: February 20, 1755
........................... +Etienne de la Lande DALCOUR II m: September 15, 1770 Father: Etienne de la Lande d'Alcour Mother: Marie Joseph Trudeau
................................ 5 Amoinette Marie de la Lande DALCOUR
.................................... +Edouard Marie DUCROS b: March 28, 1787 in New Orleans, LA d: May 24, 1833 m: June 12, 1806 Father: Rudolphe Joseph Ducros Mother: Marie Lucie De Reggio
........................................ 6 Ameinette Marguerite DUCROS b: March 23, 1807
........................................ 6 Elise Adelaide Lucie DUCROS b: May 01, 1808
............................................ +John WATKINS m: December 20, 1830
........................................ 6 Adelaide Antonia DUCROS b: August 31, 1815 in St. Bernard Parish, LA
............................................ +Edmond WILTZ
........................................ 6 Charlotte Marie Sophie DUCROS b: January 02, 1818
............................................ +Gabriel Antoine Jules DOSSAT m: April 03, 1837
....................... 4 Nicolas Joseph Godfroi OLIVIER-DEVEZIN b: May 27, 1757 in New Orleans, LA d: July 18, 1815
........................... +Eulalia TOUTANT-BEAUREGARD b: May 11, 1761 m: December 03, 1782 Father: Jacques Toutant-Beauregard Mother: Marie Magdalene Cartier
................................ 5 Charles Napoleon OLIVIER-DEVEZIN b: December 09, 1782
.................................... +Mina PEYROUX
........................................ 6 [1] Mathilde OLIVIER-DEVEZIN b: Abt. 1820
............................................ +[2] Jacques Auguste Charles DE REGGIO b: April 27, 1815 d: 1889 Father: Louis Joseph Nicolas De Reggio Mother: Charlotte Constance Helene Jorda
................................ *2nd Wife of Charles Napoleon OLIVIER-DEVEZIN:
.................................... +Felicia CRETIEN
........................................ 6 Amelia OLIVIER-DEVEZIN
............................................ +[11] Pierre Clement Mortimer BELLY Father: Jean Belly Mother: Estelle Adelaide Allard
................................ 5 Marie Henriette OLIVIER-DEVEZIN b: July 06, 1784
................................ 5 Vincent OLIVIER-DEVEZIN b: July 03, 1786
....................... *2nd Wife of Nicolas Joseph Godfroi OLIVIER-DEVEZIN:
........................... +Marie Anne BIENVENU b: August 29, 1772 d: February 02, 1843 m: 1789 Father: Jean Baptiste Bienvenu Mother: Helene Angilique de Bellet
................................ 5 [6] Helene Anastasie OLIVIER-DEVEZIN b: December 24, 1790 d: June 14, 1871
.................................... +[5] Augustin DE REGGIO b: 1791 d: Abt. 1834 m: 1815 Father: Louis Charles De Reggio Mother: Louise Judith Olivier-DeVezin
........................................ 6 [4] Jules DE REGGIO
............................................ +[3] Josephine Ezilda REAUD b: February 06, 1822 Father: Pierre Isidor Reaud Mother: Louise Henriette Olivier-DeVezin
........................................ 6 [7] Marianne Adelaide DE REGGIO b: July 27, 1816 in St. Bernard d: 1891
............................................ +[8] Augustin Frejus TOUTANT-BEAUREGARD b: August 08, 1815 d: 1881 m: 1834 Father: Jacques Elie Toutant-Beauregard Mother: Marie Judith Helene Antonio De Reggio
........................................ 6 [9] Louis Octave DE REGGIO b: March 1821
............................................ +[10] Victoria Antonia DUCROS Father: Louis Alfred Ducros Mother: Micaela Josephine deArmas
................................ 5 Eulalie OLIVIER-DEVEZIN b: June 08, 1793 d: March 05, 1802
................................ 5 Jean Baptiste OLIVIER-DEVEZIN b: June 22, 1795 d: 1869
.................................... +Alix DUVERGE b: 1803 d: 1880 Father: Barthelemi DuVerge Mother: Alix Bienvenu
................................ 5 Elmire OLIVIER-DEVEZIN b: September 24, 1797 d: 1848
.................................... +Furcy VERRET b: November 15, 1785 d: March 06, 1862 in New Orleans, LA m: April 04, 1815 Father: Jacques Verret Mother: Marie Elizabeth DuVerge
........................................ 6 Elmire VERRET b: July 12, 1816 d: July 01, 1898
............................................ +Martial LEBEUF II b: 1805 d: 1871 in Bordeaux, France m: January 26, 1831 Father: Martial LeBeuf Mother: Fervina Louise Verret
........................................ 6 Louise VERRET b: December 12, 1817
............................................ +Alfred ROBELOT b: 1814 d: 1865 Father: Nicolas Robelot Mother: Helene Henriette Bienvenu
........................................ 6 Elodie Angele VERRET b: December 12, 1822 d: September 25, 1898
............................................ +Louis Leon BERNARD b: March 02, 1818 d: September 25, 1898 m: February 18, 1843 Father: Elysee Leon Bernard Mother: Edesie Tricou
................................ 5 Louise Henriette OLIVIER-DEVEZIN b: October 24, 1799
.................................... +Pierre Isidor REAUD b: August 15, 1784 in Orleans Parish, LA d: February 18, 1856 in New Orleans, LA Father: Alexandre Mathurin Reaud Mother: Emilie Theodore Ducros
........................................ 6 Odile REAUD d: 1845
............................................ +Marshall VERRET b: 1812 d: April 03, 1888 m: 1828 Father: Edouard Verret Mother: Marie Cesaire Dreaux
........................................ 6 [3] Josephine Ezilda REAUD b: February 06, 1822
............................................ +[4] Jules DE REGGIO Father: Augustin De Reggio Mother: Helene Anastasie Olivier-DeVezin
........................................ 6 Charles Alfred REAUD b: September 22, 1823
........................................ 6 P-Omer REAUD b: Abt. 1824
............................................ +Felice SARPY m: Bet. 1844 - 1852
........................................ 6 Victor Edgar REAUD b: June 21, 1825 in LA d: June 18, 1897 in New Orleans, LA
............................................ +Elmina Louise MARIN b: 1829 in LA d: July 13, 1882 in New Orleans, LA m: October 07, 1847 in St. Bernard Church, LA Father: Pedro Antonio Evaristo Marin Mother: Charlotte Constance Fagot-DeLaGarcienere
........................................ 6 Female REAUD b: Bet. 1830 - 1835
................................ 5 Charles Godfroi OLIVIER-DEVEZIN b: August 03, 1803 d: 1835
.................................... +Evelina DUVERGE b: 1807 d: 1884 Father: Barthelemi DuVerge Mother: Alix Bienvenu
........................................ 6 Barthelemi Arthur OLIVIER-DEVEZIN
............................................ +Marie Wilhelmina DE REGGIO Father: Jacques Auguste Charles De Reggio Mother: Mathilde Olivier-DeVezin
........................................ 6 Nicolas Gustave OLIVIER-DEVEZIN
........................................ 6 D'Erneville OLIVIER-DEVEZIN
........................................ 6 Edgar OLIVIER-DEVEZIN
........................................ 6 Unknown OLIVIER-DEVEZIN
................................ 5 Eulalie OLIVIER-DEVEZIN b: April 01, 1806
.................................... +Charles John WOGAN
................................ 5 Victor Bienvenu OLIVIER-DEVEZIN b: March 10, 1808
.................................... +Pauline Couzat REYNAUD Father: Louis Reynaud Mother: Constance De Couzat
........................................ 6 Leonce Nicholas OLIVIER-DEVEZIN
............................................ +Elmina Rose REAUD b: April 30, 1855 d: March 28, 1906 in New Orleans, LA m: July 02, 1879 in Orleans Parish, LA Father: Victor Edgar Reaud Mother: Elmina Louise Marin
........................................ 6 Valentine OLIVIER-DEVEZIN
............................................ +WH VREDENBURGH
........................................ 6 Victor OLIVIER-DEVEZIN
............................................ +Louie Marie HEBRARD
........................................ 6 Emma OLIVIER-DEVEZIN b: 1846
............................................ +Albert N. ROBELOT Father: Oscar Robelot Mother: Helena DuVerge
................................ 5 Cesaire OLIVIER-DEVEZIN b: September 13, 1810
.................................... +Henrietta LAVERGNE
....................... 4 Francoise Victoria OLIVIER-DEVEZIN b: December 14, 1758 d: June 23, 1820 in Ursuline Convent, New Orleans, LA
....................... 4 Louise Judith OLIVIER-DEVEZIN b: February 06, 1761
........................... +Louis Charles DE REGGIO b: November 29, 1759 m: October 26, 1789 Father: Francois Marie Chevalier De Reggio Mother: Heleine Fleurieau
................................ 5 Louis Charles Augustin DE REGGIO b: August 30, 1790 d: July 30, 1799
................................ 5 [5] Augustin DE REGGIO b: 1791 d: Abt. 1834
.................................... +[6] Helene Anastasie OLIVIER-DEVEZIN b: December 24, 1790 d: June 14, 1871 m: 1815 Father: Nicolas Joseph Godfroi Olivier-DeVezin Mother: Marie Anne Bienvenu
........................................ 6 [4] Jules DE REGGIO
............................................ +[3] Josephine Ezilda REAUD b: February 06, 1822 Father: Pierre Isidor Reaud Mother: Louise Henriette Olivier-DeVezin
........................................ 6 [7] Marianne Adelaide DE REGGIO b: July 27, 1816 in St. Bernard d: 1891
............................................ +[8] Augustin Frejus TOUTANT-BEAUREGARD b: August 08, 1815 d: 1881 m: 1834 Father: Jacques Elie Toutant-Beauregard Mother: Marie Judith Helene Antonio De Reggio
........................................ 6 [9] Louis Octave DE REGGIO b: March 1821
............................................ +[10] Victoria Antonia DUCROS Father: Louis Alfred Ducros Mother: Micaela Josephine deArmas
................................ 5 Louis Antone Josephe DE REGGIO b: March 14, 1792
................................ 5 Marie Judith Helene Antonio DE REGGIO b: September 12, 1793 d: October 05, 1848
.................................... +Jacques Elie TOUTANT-BEAUREGARD b: February 09, 1789 d: October 19, 1853 m: February 09, 1789 Father: Michel Louis Toutant-Beauregard Mother: Marie Victoire Ducros
........................................ 6 Francois Jacques TOUTANT-BEAUREGARD b: March 29, 1812
........................................ 6 [8] Augustin Frejus TOUTANT-BEAUREGARD b: August 08, 1815 d: 1881
............................................ +[7] Marianne Adelaide DE REGGIO b: July 27, 1816 in St. Bernard d: 1891 m: 1834 Father: Augustin De Reggio Mother: Helene Anastasie Olivier-DeVezin
........................................ 6 Judith Francoise TOUTANT-BEAUREGARD b: Bet. 1816 - 1817
............................................ +Emile LEGENDRE
........................................ 6 Pierre Gustave TOUTANT-BEAUREGARD b: May 28, 1818 d: February 20, 1893
............................................ +Caroline DESLONDES
........................................ *2nd Wife of Pierre Gustave TOUTANT-BEAUREGARD:
............................................ +Marie Antoinette Laura VILLERE b: March 22, 1823 d: March 21, 1850 m: September 18, 1841 Father: Jules Villere Mother: Marie Perle Olivier-DeVezin
........................................ 6 Elodie TOUTANT-BEAUREGARD b: December 18, 1823 d: 1889
............................................ +Stephen Richard PROCTOR II
........................................ 6 Pierre-Alfred TOUTANT-BEAUREGARD b: December 08, 1825 d: September 04, 1853
............................................ +Marie Elmina DEBLANC m: April 20, 1850 Father: Charles DeBlanc Mother: Charlotte Coralie Reggio
........................................ 6 Pierre-Nicolas Armand TOUTANT-BEAUREGARD b: February 15, 1827 d: May 21, 1881
............................................ +Alice CHAPMAN b: 1842 d: 1874 m: 1868
........................................ 6 Angela Emilie TOUTANT-BEAUREGARD b: January 16, 1831 d: August 21, 1858
............................................ +[11] Pierre Clement Mortimer BELLY m: April 29, 1857 Father: Jean Belly Mother: Estelle Adelaide Allard
................................ 5 Similien Charles Marie DE REGGIO b: January 12, 1795
................................ 5 Pierre Felix DE REGGIO b: September 15, 1796
................................ 5 Pierre Louis Evariste DE REGGIO b: September 17, 1803



Des registres espagnols de 1769, mentionnent plusieurs de nos ancêtres à la Louisiane lors de la période de la Cabildo :

Officials--Governors--Don Alejandro O'Reilly 1
1 8/18/1769 Arrives aboard the Spanish Frigate "Solante" to take formal possession of the Colony as its Governor and Captain General. Religious and military ceremonies attendant upon this occasion are described. Provisional Governor, Don Carlos Felipe Aubri, delivers the keys of the city to O'Reilly.
Cabildo--Establishment and Administrative Functions 1
3 12/1/1769 Governor: O'Reilly, Royal Ensign: De Reggio, Sr. - At this time Don Alejandro O'Reilly called a meeting at his residence and appointed six commissioners and a secretary to form a Cabildo or Municipal Government. (See "Commissioners') - Three days later (page 6) the newly appointed commissioners assembled again at the governor's house and elected two Judges, an Attorney General and a City Treasurer. (See "Annual Elections").
Officials--Commissioners--Don Antonio Bienvenue 1
3 12/1/1769 Appointed by O'Reilly as plain Commissioner at the first meeting of the Cabildo.
Officials--Commissioners--Don Carlos Juan Bautista Fleurian 1
3 12/1/1769 Appointed by O'Reilly at the first meeting of the Cabildo, as Commissioner and Chief Constable. Receives the usual Royal Confirmation conferring title for life, made saleable in favor of the Royal Treasury in case of death or resignation. (See Page 144.)
Officials--Commissioners--Don Francisco Braud 1
3 12/1/1769 Appointed by O'Reilly as Receiver of Fines at a meeting held at this time at O'Reilly's residence. - Received Royal Confirmation from the King confirming title conferred for life and made saleable in favor of the Royal Treasury in case of death or resignation. (In this document the name is Don Dionicio Braud". - See Page 152).
Officials--Commissioners--Don Francisco Maria De Reggio 1
3 12/1/1769 Appointed Commissioner and Royal Ensign at the first meeting held by O'Reilly (at his residence) at which time the Cabildo or municipal government was established. - Receives Royal Confirmation confirming title conferred for life and made saleable in favor of the Royal Treasury in case of death or resignation. (See Page 136.)
Officials--Commissioners--Don Joseph Ducros 1
3 12/1/1769 Appointed General Finance Commissioner by O'Reilly at a meeting held at this time at O'Reilly's residence. - Received Royal Confirmation from the King confirming title conferred for life and made saleable in favor of the Royal Treasury in case of death or resignation. (See Page 148).
Officials--Commissioners--Don Pedro Francisco Olivier De Vezin 1
3 12/1/1769 Appointed at the first meeting held by O'Reilly at which meeting the Cabildo was established. Receives Royal Confirmation confirming title conferred for life and made saleable in favor of the Royal Treasury in case of death or resignation. (see Page 139).


Voici quelques portraits en rapport avec ces familles :



Fleuriau d'Armenonville


J-B. Fleuriau, comte de Morville, académicien






Judith Hélène de Reggio
Marie Eloise Tecle de Reggio
Marie Alix de Vezin en 1839
Le général Beauregard, héro américain


jeudi 13 décembre 2012

CURZON (de)

Amélie Saglio, la seconde fille de Camille Saglio et Thérèse née Paravey, épousa Alfred PARENT de CURZON, un artiste peintre. Il était un ancien pensionnaire de l'Académie de France à Rome.

Mme. Alfred de Curzon, née Saglio

La voici peinte par son mari. Ce tableau sera présenté au salon de 1866. Et à nouveau, ci-après, dans un document photographique de son père, un précurseur de la photo en France, pour cette photo qui date de 1847!

1847, Camille Saglio prends en photo sa famille

Sa jeune sœur Juliette pose avec elle et leur mère. Voici, Juliette à nouveau, jeune femme.


Juliette Saglio (1840-1912)


Alfred de Curzon (1820-1895)
La suite de la rédaction est en cours.

PARAVEY

Le 9 septembre 1795, une demoiselle van Recum, (Marie) Madeleine, épouse Pierre François Paravey, bien qu'elle ai cinq ans de plus que son fiancé. Le couple s'installera finalement peu de temps à Strasbourg et rejoindra André van Recum, frère de la mariée, à Coblentz en 1798 où celui-ci est alors administrateur du département de Rhin et Moselle. Sur place, Pierre François se livra  au commerce mais surtout à des travaux publics pour l'état.


Pierre François Paravey, vers 1796, par Schlesinger.


Suivent  les portraits de la jeune mariée et la mère de Pierre François , madame Pierre Joseph Paravey née Madeleine LONGIN (1741-1825) dont le mari, Pierre Joseph (1732-1763), était marchand (horloger et drapier), à Gray.

Son beau-père était prénommé Jean. Il avait épousé Thérèse GUYOT le 6 février 1720 à Auxon-Dessous en Franche-Comté. Les Jean Paravey étaient des cultivateurs aisés. Ils donnèrent une bonne éducation à leurs trois fils dont le dernier qui entra dans la gabelle et eut quatre enfants: deux filles et deux garcons. L'une épousa Jean GALLET, lieutenant de marine, la seconde, Thérèse épousa un cultivateur de Villexon. Joseph, le premier garçon, devint capitaine d'artillerie et mourut en retraite à Auxon. Son frère, jean, qui mourut à Strasbourg, fut capitaine de dragons. Il avait reçu une épée d'honneur de l'Empereur et aussi, une autre fois au cours d'une autre bataille, une croix de la légion d'honneur qu'il enleva de son propre uniforme pour lui remettre! (C'est ce qui se disait mais c'est peut être enjolivé!) Sans descendance, il avait épousé la fille du maire de Strasbourg. où peut bien être cette arme aujourd'hui...

Pierre-François, quant à lui, vient de la branche de Gray (Haute-Saône) où ses parents habitaient. Ils eurent onze fils et quatre filles!

Mme. Pierre François Paravey née van Recum

Les parents de madeleine Longin étaient également des environs. Née le 28 novembre 1741 à Lavans-les-Dole, elle était la fille de François et sa mère était une COURNOT. Prénommée Anne-Francoise, elle avait épousé François LONGIN le 2 février 1741 à Angirey. Issue d'un mariage en 1715, sa mère était Etiennette JOUQUEY et son père, Jean-François, était né en 1686 du mariage (le 1 juin 1670) entre son père Jean et Claudine GRILLOT de Montbarey. Lui-même, fils de Lazare (1610-1659) et d'Antoinette FOURNERAY.


Mme. Madeleine Paravey née Longin

J-Bap. Paravey, frère de Pierre-François


Pierre-Francois Paravey devint donc commerçant à Coblence où naquit son premier enfant Charles, le 28 mars 1801 puis Joséphine le 27 Aout 1803. 

A Mayence, il construisit le port franc (1807) puis la gare maritime de Cologne également (1811) pour les besoins de l'armée. Il était chargé des transports de marchandises pour Magdebourg, Francfort, Milan et la France.

C'est en 1811, d'après Juliette Saglio, que le mariage de Florent Saglio et Marie Josèphe van Recum eu lieu  au Laurentzberg, sa  propriété de campagne avec une ferme modèle pour l'époque et alors qu'il possédait une grande maison en ville à Mayence où il était d'ailleurs membre de la chambre de commerce.Il y passait une partie de l'été avec son autre maison près de Mayence à Winternheim.

C'est en 1812 qu'ils reçurent des soldats de la grande armée de retour de Russie, du moins, ceux qui avaient réussis à revenir... C’était principalement des officiers et cela dura des mois!


C'est au plus fort de la guerre, en 1813, que naquit le dernier enfant Paravey, Henriette, le 22 janvier. Baptisée à St.Pierre de Mayence, elle eut comme parrain le baron de Mappes et pour marraine sa cousine Anne Dupré que  sa famille appelait 'Naugen.'

1813, 1814 et 1815 furent de très rudes années  sur lesquelles nous reviendrons.

Ensuite, Pierre-François et sa famille déménagèrent pour Paris en 1816 et y devint banquier en 1818. C'était une affaire commanditée par le duc de Dalberg et dans laquelle se joindra le prince de Talleyrand ultérieurement mais il fera faillite. En seulement dix ans... c'était en 1828.

Il acheta en 1822 un hôtel particulier, rue du paradis. Il existe une jolie aquarelle par l'une de ses filles de cette maison peinte en 1827.   



Le voici à l'époque parisienne :




P.F.Paravey, gravure aux archives nationales



P.F.Paravey (1775-1828)


Pierre François agit au nom de sa banque. Le capital sera de 1,5 millions de francs. Le prince de Talleyrand sera un peu plus tard de cette aventure en s’associant en 1824 avec un apport d’un million de francs, et la promesse de 20 % des bénéfices. Seul gérant, mais son fils Charles sera un moment dans la banque, ses intérêts spéculatifs se retrouvent dans des mines, les canaux, etc….
 
Il avait une personnalité bien différente des banquiers habituels. Son associé, le duc Dalberg, apporte une réputation sulfureuse d’aventurier des affaires, de toutes natures. Leur banque devient rapidement importante sur la place de Paris. Mais des spéculations sur des terrains et hôtels particuliers de la capitale conduiront à sa perte. Il sera des préteurs au nouvel état d’Haïti, devenu indépendant, mais obligé de payer aux anciens colons français une somme de 150 millions… Des spéculations sur les blés, la faillite de certains de certains de ses créanciers conduisent  P.F. Paravey
au suicide en avril 1828. Il laissa sa famille dans l’embarras.


Ce sont ses fils qui doivent rétablir la situation de leur famille rapidement. Ils seront aidés des beaux-frères Saglio de diverses manières.



Edouard Paravey (1808-1868)

Je trouve que ce qui est écrit dans les mémoires de famille par Thérèse Desclozeaux sur Georges-Edouard est un peu dur à son encontre. Je crois que cela s'explique par le fait qu'il n'était pas l'ainé d'une part et qu'il a moins bien réussit que Charles aux yeux de sa famille d'autre part. Charles qui fut aidé de ses cousins Saglio, précisons-le, au moment du départ tragique de leur père.

Voici donc sa nécrologie par le Dr. Decadre ,peu après le décès d’Édouard, en sa qualité de président de la Société havraise impériale d'études diverses. Société à laquelle Georges avait participé. Si, certes, une nécrologie ne se veut pas négative, je préfère retenir globalement ce qui suit  :

" Aux hommes qui, comprenant l'honorable mission de notre Société d'études, ont toujours cherché à l'élever dans leur esprit, ainsi que dans celui des autres, et l'ont honorée de travaux d'une grande utilité et d'un puissant intérêt, à ceux là, dis-je, la Société Impériale Havraise d'Études Diverses doit une marque d'un souvenir bien mérité.

Georges Edouard Paravey naquit le 16 Juin 1808 à Mayence, lorsque cette ville, faisant partie de l'Empire Français, était le chef-lieu du département du Mont-Tonnerre. Les premières années de Paravey se passèrent dans cette ville qu'il ne quitta qu'en 1816, pour venir à Paris et pour y  commencer son éducation au collège de Sainte-Barbe. Ce fut dans cet établissement si légitimement réputé, qui a produit un grand nombre d'excellents élèves et même des célébrités, qu'il fit toutes ses études. On a souvent dit que toute notre vie dépend de la tournure plus ou moins favorable que prend l'aurore de notre existence. Paravey fut là pour prouver la vérité de cette assertion. Au collège, avec son goût pour le travail, avec sa grande facilité d'étude, il sut orner son esprit et prendre la passion du savoir; d'un autre côté, par son caractère aimable, bienveillant et enjoué, il ne manqua pas de faire ample provision de relations amicales qu'il conserva toujours. Aussi lorsqu'en 1855 il eut terminé ses humanités, pût-il sortir de Sainte-Barbe avec une riche moisson de connaissances diverses, un amour du travail qui ne le quitta jamais, et entouré de la part de ses condisciples de témoignages de sympathie qui le suivirent durant sa carrière entière.  

A sa sortie du collège, Paravey, entré dans la maison de banque de son père, y prit les premières notions du commerce, tout en suivant les cours de l'Ecole de Droit de Paris. Forcé, peu de temps après, d'imprimer une autre direction à la carrière qu'il avait choisie et qu'il semblait devoir suivre,
il entra, en 1828, dans l'imprimerie de M. Duverger, à Paris, afin d'y tenir la comptabilité et en même temps apprendre les rudiments de l'art typographique. Mais un grand attrait l'appelait au Havre, où vivait et savait se faire aimer une partie de sa famille. Il y arriva vers 1830, et débuta tout d'abord
par être commis dans la maison Baudin-Etesse, fort importante dans notre ville en ce moment. L'homme qui aspire au titre de négociant éclairé ne saurait l'obtenir qu'avec la possession de langues vivantes étrangères, qu'avec la science qu'apportent les voyages et la connaissance des habitudes commerciales inhérentes à tel ou tel pays. Dès 1831, Paravey quitta donc le Havre pour aller en Angleterre, afin de s'y perfectionner dans la langue du pays et continuer son apprentissage du commerce, suivant l'expression bien vraie d'un de ses savants amis, M. L. Quicherat, de l'Institut. (
Discours prononcé par M. Louis Quicherat, membre de l'Institut, sur la tombe de M. Georges-Edouard Paravey, décédé au Havre le 11 Avril 1868. )  

Son caractère toujours aimable lui créa, en Angleterre comme en France, de durables amitiés. Rentré dans sa patrie en 1834 et révenu au Havre, il entra dans une maison de commerce faisant de grandes affaires avec l'Amérique. Son dévouement et sa capacité ne tardant pas à être connus, il sut bientôt acquérir la confiance du chef de la maison qui, étant presque toujours absent, lui laissa sa procuration et lui confia la direction de. ses bureaux au Havre. Ce fut dans ces circonstances qu'à titre d'époux il prit place dans une famille des plus honorées de notre ville, dont le nom est toujours présent à la mémoire de tous ceux qui l'habitent depuis un certain nombre d'années. 

Ce ne fut pas très longtemps après cette époque qu'il voulut devenir Membre de la Société Havraise d'Etudes Diverses. Appelé dans cette société laborieuse en 1839, il y acquit tout de suite une position distinguée. Dès 1840, il en devint le Secrétaire. C'était dans ce temps une mission grave et pénible que celle de secrétaire, car la société n'ayant point encore pris le parti de publier ses productions,à la fin de chaque année, il était dans les attributions de celui-ci de faire un compte-rendu dans lequel il s'étendait sur la nature des travaux, en en donnant une analyse longue et complète. Paravey excellait dans ce genre d'exercice, et l'on peut dire que les résumés analytiques des travaux de la Société Havraise d'Etudes Diverses pour la huitième, la neuvième et la dixième année, sont des chefs d'oeuvre en ce genre. A ces comptes-rendus très substantiels ne se bornèrent point les productions de Paravey, au sein de notre compagnie. Les souvenirs d'Allemagne, pays si pittoresque et si légendaire, où-il avait passé son enfance, revinrent à sa mémoire. Après avoir reproduit, en termes élégants, l'aspect des environs de Damstadt, où surgissent de tous les côtés, châteaux, tours et donjons,'il' se prit aux 'légendes de ces contrées si riches de souvenirs, et les raconta avec le sentiment de poésie qui lui était-familier. Plus tard, toujours fidèle à son penchant pour les traditions de l'Allemagne, dont il possédait parfaitement l'idiome, il lut, devant la société, des aperçus sur la musique considérée comme une véritable langue de sentiment. Ces aperçus étaient le résultat d'une étude approfondie qu'il avait faite d'une histoire universelle de la musique, vaste recueil en deux volumes de 800 pages chacun, par Jean-Nicolas Forkel, professeur de philosophie et maître de chapelle à Göttingen, à la traduction duquel il travaillait. L'oeuvre de notre collègue était le résultat d'une profonde érudition.
On en peut juger par les dernières conséquences qu'il en tirait: « On doit entendre par le mot musique, disait-il, une  langue universelle des sentiments, et son étendue est aussi  grande que celle d'une langue complète des idées. Et de même que dans la parole, les indices de la plus grande   perfection d'une langue sont la richesse dans les expressions de toutes les pensées possibles, avec leurs rapports, la justesse et l'ordre dans la liaison de ces expressions,   et la possibilité de faire servir toutes les expressions aux buts qu'un homme qui parle se puisse proposer; de même  dans la langue des tons, richesse de combinaison des tons, justesse et ordre dans leur liaison et but déterminé, sont
a les trois marques principales auxquelles on reconnaisse une musique véritable. » Ne pouvant omettre tout ce que l'étude de la musique présente de varié et d'intéressant, dans une autre séance, il entreprit une longue et savante dissertation sur l'histoire de la musique chez les anciens Egyptiens. La musique, comme la poésie, dut, chez les peuples anciens, naître du moment où l'homme chercha à élever sa pensée au-dessus des objets matériels. — Les diverses phases que présentent les progrès de la musique correspondent aux grandes périodes de civilisation dans le monde ancien.- L'Egypte ancien ne fut trop l'amie des arts pour avoir pu négliger la musique. - Rien ne prouve cependant que les Egyptiens poussèrent cet art très loin. —La musique chez eux était d'un mode grave et sévère.— La notation n'a jamais été chez les Egyptiens que chose très imparfaite. — En un mot l'art musical resta en Egypte assez stationnaire,et il fallut le renouvellement de ce pays par la conquête d'Alexandrie, pour le faire sortir de l'état primitif et léthargique dans lequel il s'était maintenu si longtemps.


Paravey avait fait de sérieuses études en numismatique : aussi fut-il souvent, au sein de la Société d'Etudes Diverses, l'arbitre pour juger de la provenance de certaines médailles, et de la valeur de certaines monnaies ou jetons. Il fournit même une notice sur les moulons d'or, fort instructive, dans
laquelle il démontra que le mouton d'or, remontant à Saint-Louis, et qui valait sous le règne de ce monarque10 sols parisis ou 12 sols 6 deniers tournois, perdit successivement de sa valeur sous les règnes suivants, et sous le roi Jean n'en avait plus qu'une moindre de moitié.


La parole de Paravey était nette, précise, imagée. Où il excellait surtout, c'était lorsqu'il rendait compte d'un ouvrage qu'il venait de lire. Il savait saisir son auteur corps-à-corps, extrayait avec esprit toute l'essence du livre et joignant aux assertions de son auteur les siennes propres, auxquelles il imprimait un tour pittoresque, il faisait une analyse piquante et claire, dont on voyait toujours venir la fin avec déplaisir.


En énumérant ces divers travaux tous intéressants à des points de vue divers, on se prend à regretter vivement deux choses; c'est que d'abord la Société d'Etudes du Havre n'eut point encore à cette époque pris l'habitude de publier, afin de conserver de pareilles œuvres; en second lieu, que les exigences commerciales n'aient pas permis à Paravey de continuer la série de ses productions. Il venait d'être élu vice-président de la Société à laquelle il avait consacré tant de travaux utiles et pleins d'intérêt, quand arriva 1848, qui vint apporter un trouble profond dans toute notre-économie sociale et politique, et par suite dans notre Havre commercial. Bien des maisons de notre cité furent ébranlées, et de cet ébranlement résulta pour beaucoup de personnes un changement complet de position sociale. 


Paravey devait aussi, lui, se ressentir d'un pareil état de choses. De négociant il devint banquier. Et voici à quelle occasion. Afin de venir en aide au commerce et à l'industrie partout en souffrance, une pensée large et patriotique créa à Paris un comptoir d'escompte avec ramifications dans toute la province. Cette création, aussi bien dans la capitale que dans les départements, fut le produit de souscriptions déterminées non par un désir de lucre qui n'était rien moins que probable, mais bien par un sentiment national, véritablement juste et légitime. Le Havre eut aussi son comptoir d'escompte et 
Paravey en fut nommé le directeur. Tout le monde approuva ce choix, et cette sanction fut par la suite encore plus universellement applaudie; lorsque des circonstances nouvelles l'obligèrent à déposer la gestion en d'autres mains. « Dévouement sans  bornes, ordre parfait, tact, justice, impartialité, égal souci des intérêts des sociétaires et de ceux du commerce Havrais,» telles furent les qualités que, suivant la parfaite appréciation de M. Quicherat, déploya Paravey durant sa laborieuse gestion et desquelles, par un juste retour, il lui fut donné de trouver la récompense. Un vieux négociant du Havre, vénéré pour son intégrité, habile dans l'art de juger les hommes, M. P., avait pu se rendre compte, durant tout le temps que Paravey fut directeur du comptoir d'escompte, de la solidité et de la justesse de ses vues. Il se trouva que, justement en ce moment, son fils, qui lui avait succédé dans sa maison de commerce, et qui marchait dans les errements d'honorabilité parfaite qui lui avaient été transmis, avait besoin d'un aide et d'un porteur de procuration, afin d'être assisté dans ses vastes opérations. 
Paravey, l'homme dont la grande valeur était reconnue partout, lui fut signalé par son père. Il se l'adjoignit, en fit son ami et ne s'en sépara que d'une manière violente, lorsqu'une mort prématurée vint l'enlever à son intéressante famille, à ses nombreux amis, au commerce du Havre qu'il honorait par sa profonde intelligence et par ses qualités éminentes. Paravey resta tout ébranlé de ce choc inattendu. Commençant à sentir lui-même le besoin du repos, il prit alors un grand parti, celui de ne pas attendre davantage, de se dérober au mouvement des affaires et de remettre la maison  parfaitement en règle aux mains des fils de l'honorable défunt. Depuis longtemps, d'ailleurs, il appelait de tous ses voeux un peu de loisir, afin de se livrer entièrement au culte de la famille, à son penchant prononcé pour les recherches scientifiques de toutes sortes, et à la pratique, sans obstacles, des diverses fonctions gratuites qui étaient venues le chercher. Car sa profonde expérience l'avait
fait appeler dans le conseil de la banque et dans le corps éminent des juges du Tribunal de Com -merce. C'était encore beaucoup pour Paravey qui, en toutes choses, voulant toujours bien faire, avait constamment en perspective le perfectionnement et le progrès. Le progrès, de quelque part qu'il vint, lui était si cher qu'en 1866, lorsque l'Association Normande dut tenir ses assises au Havre, sollicité pour faire partie de cette utile association, « Je n'ai pas été encore à même de pouvoir l'apprécier, répondit Paravey à celui qui sollicitait son adhésion, mais le progrès est-il le but de cette société? Oui, lui fut-il répliqué. — Eh bien! ajouta Paravey, dès aujourd'hui je veux. y voir figurer mon nom». Ce trait peint la tendance d'esprit de notre collègue durant toute sa vie.


Paravey était encore jeune. Ayant toujours joui d'une santé parfaite, on pouvait espérer qu'il dût profiter longtemps du repos qu'il avait si bien mérité, et de la nouvelle vie qu'il projetait. Mais la mort ne respecte rien; elle se rit des desseins des hommes; quelques jours de maladie suffirent pour arra -cher cet homme de bien, d'esprit et de savoir à ses nombreux amis, et il ne resta plus à ces derniers que de répéter avec M. Quicherat, son vieux compagnon d'étude et l'interprète des sentiments de la population: 
"Oui nous l'avons connu comme vous, avec ses qualités solides et aimables, son intelligence, la rectitude de son jugement, son équité, sa loyauté, son idée élevée du devoir et de l'honneur, sa modération, sa modestie, sa bienveillance, son caractère serviable, son aménité, enfin avec cette individualité remarquable qui attirait tout le monde par un aimant très puissant."

Le  24 mai 1859, les Edouard Paravey mariaient leur fille Marie avec Victor Deverre, fils du Dr. Deverre, médecin de leur famille au Havre.  Sorti de Polytechnique, Victor, mon arrière-arrière-grand-père, dirigeait une fabrique de porcelaine dans l’Oise (où j'habite de nos jours).