dimanche 20 janvier 2013

Nos ancêtres les gaulois!

Ce qui suit relève presque du domaine de la fiction car il ne s’appuie que sur des arbres trouvés chez des généalogistes dont on ne sait la justesse, la pertinence, la réalité de leurs travaux...
Toujours est-il que, pour s'amuser...tout en remontant par plusieurs maisons (en passant par les femmes et les maris !) et bien, voilà l'étonnant résultat :

-Moi
-Mon père
-Ma grand-mère
-Mon arrière-grand-mère
-Mon arrière-arrière-grand-mère née de La Ville-Leroulx
...
-Louis II Le Roulx 00 Nicole de Parthenay
-Marie d'Etampes 00 Jean III  de Parthenay
-Marie de Rochechouart de Mortemart 00 Jean d'Etampes
-Jean I de Rochechouart de Mortemart 00 Jeanne de Torsay (--> fille de Marie d'Argenton)
-Aimery II de Rochechouart de Mortemat  (1340-1397) 00 Jeanne d'Angle
-Aimery de Rochechouart de Mortemart 00 Ayde de Pierrebuffière
-Foucauld de Rochechouart de Mortemart 00 Almodie de Montrocher
-Guillaume de Rochechouart  de Mortemart 00 Marguerite de Mareval
-Aimery VIII de Rochechouart t de Mortemart (1210-1245) 00 Marguerite de Limoges
-Aimery VII de Rochechouart 00 Alix de Mortemart
-Aimery VI 00 Luce de Perusse
-Aimery V (1110-1170)
-Aimery IV (1070-1130)
-Aimery III (1020-1075) 00 Alpaïs de Salignac
-Aimery II (1018-1048), seigneur de Rochechouart 00 Ermesinde de Champagnac
-Aimery de Limoges (965-1018)  00 Eve de La Roche
-Géraud de Limoges  (916-986)  00 Rothilde de Brosse
-Hildegaire de Ségur, vicomte de Limoges 00 Tretrisca d'Aurillac
-Hildebert, vicomte de Ségur et de Limoges 00  Ermesinde de Chanac
-Foulques de Limoges (840-884)  00 Dame d'Auvergne
-Raimond de Rouergue, cte de Toulouse, Quercy, Limoges & Rouergue  (810-864) 00 Berthe de Reims
-Foucauld de Rouergue (780-849) 00 Sénegonde de Toulouse
-Gisbert de Rouergue (750-820) 00 Berthe
-Rolinde d'Aquitaine 00 Habibai ben Natrona David
-Berthe de Neustrie (676-740) 00 Norbert d'Aquitaine
-Thierry I Mérovingien (657-690)  00 Dode de Herstal. Roi de Bourgogne & Neustrie,* Roi des Francs
-Clovis II Mérovingien (634-657) 00 Bathilde (*Sainte, esclave saxonne)* Roi Neustrie (639-657)
-Dagobert I (602-639) 00 Nanthilde de Bobigny  *Roi des Francs (629-639)
-Clotaire II le grand (584-629) 00 Bertrade  *Roi Neustrie
-Chilpéric I  Mérovingien 00 Frédégonde (545-596), servante d'Audevère sa première femme
-Clotaire I  (497-561) 00 Radegonde de Germanie ( Erfut 519-587 Poitiers), sainte *Roi des Francs
-Clovis I (467-511) 00 Clothilde des Burgondes, *Sainte. *1er Roi Chrétien des Francs (481-511)
-Childéric I Mérovingien (436-481) 00 Basine de Thuringe *Roi Mérovingien (458-481) (à Tournai)
-Mérovée 00 ?    *Chef ou Roi Franc du Vème s.
-Clodion le Chevelu 00 Hildegonde de Cologne *Roi des Francs en 427
-Théodémir de Toxandrie (Constantinople 374-414 Rome)  00 Blesinde de Cologne
-Richimir de Toxandrie (350-384) 00 Ascyla de Francie, fille dAscylius (de/en Toxandrie?)
-Malaric deToxandrie (295-360) 00 ?   *1er Roi des Francs en Toxandrie
-Ragaise de Toxandrie (270-307 Trèves) *Chef franc
-Gonobaud de Toxandrie (245-289) *Chef franc
-Marcomir de Toxandrie (220-281) *Chef franc



  • Les Mérovingiens constituèrent la première dynastie qui régna sur la majorité du territoire français, du Ve siècle jusqu'au VIIIe siècle, immédiatement après l'occupation romaine de la Gaule. Ils sont issus des Francs Saliens qui étaient établis au Ve siècle dans les régions de Cambrai (Clodion) et de Tournai, en Belgique (Childéric). Le nom mérovingien provient du roi Mérovée, roi des Francs (vers 448 - vers 457) et ancêtre (légendaire?) de Clovis! Il donne son nom à la dynastie des Mérovingiens. Née à une époque probablement beaucoup plus tardive, une légende rapporte que Mérovée était né de son père, Clodion, surnommé le Chevelu, et d'un monstre marin, et que par la suite, le successeur du trône de France viendrait toujours de la mer. Cette légende servait probablement à renforcer la légitimité de la dynastie capétienne, à partir du moment où, au XIVe siècle, le fils aîné du roi de France porta le titre de Dauphin. Troisième Roi de France, la naissance de ce Prince est un véritable problème. Les uns le font fils de Clodion, d'autres prétendent qu'il était seulement de la famille. Quoiqu'il en soit, il est certain qu'un Prince de ce nom regna sur les Français, et qu'il eut pour compétiteur au Trône un fil de Clodion. C'est de lui que les Rois de la première Race (Dynastie) furent appellés Mérovingiens. La plupart des Historiens prétendent que Mérovée était dans l'armée Romaine à la sanglante bataille qu'Aëtius gagna sur Attila dans la plaine de Châlon en Champagne aux champs catalauniques . Ce Prince mourut après dix ans de règne. L'histoire ne parle ni du nombre de ses enfants, ni du nom de la Reine, mère de Childéric Ier, son fils et son successeur.

  • Clovis fut roi des Francs de 481 à 511 après J.-C. Le nom de Clovis d'une transcription forgée au XIXeme siècle vient du franc Hlodowig, composé des racines hlod (= renommée) et wig (= combat) : il donne en français Louis, prénom de la majorité des rois de France, et en allemand Ludwig, aussi latinisé en Ludovic). Il fonde la première dynastie de rois de France, celle des Mérovingiens, du nom de son grand-père légendaire Mérovée.

  • La Toxandrie est une région au nord de la Gaule romaine, dont l'emplacement pourrait être la région sablonneuse comprise entre l'Escaut, la Meuse soit dans la Belgique actuelle.  

  • Radegonde fonda à  Poitiers le premier monastère de femmes d' Europe. Elle sera ensuite canonisée.


  • Clotaire Ier. dit le Vieux, né vers 498, mort en  561, est le fils de Clovis. Il devient roi de Soissons en 511, d'Orléans en 524, des Burgondes en 534, de Metz en 555, de Paris, ce qui comprends la normandie et la bbretagne actuelle en 558 et de cette date à 561,  il est seul à la tête du royaume des Francs réunifié comme sous le règne de Clovis!


  • Clotaire" est la forme française savante du nom germanique, plus particulièrement franc Hlothar, transcrit en latin en  Chlotharius, en usage au Ve siècle. Il est composé des mots "hlut" = fort et "heri" = armée. Ce nom a par la suite évolué en Lothar (en latin Lotharius), qui donne Lothaire en français populaire.

  • Blesinde de Cologne descend des rois d'Alémanie. Par les femmes, il y a également des liens vers les rois des Goths (les Amal),  les rois des Lombards (Aldeoch) , etc...

  • Childéric Ier est né vers 436, il est mort en 481 à Tournai. Il fut Roi des Francs Saliens, en 457.Il était peut-être fils de Mérovée. Il épousa Basine de Thuringe et eut pour fils Clovis Ier. Ce Prince, enlevé dès l'enfance par un détachement de l'Armée des Huns, et délivré comme par miracle par un brave Français nommé Viomade, ne fut pas plutôt sur le Trône, qu'une conspiration générale l'en fit descendre. Il y remonta glorieusement, rappellé par les voeux et les regrets de toute la Nation. C'était l'homme le mieux fait de son Royaume ; il avait de l'esprit, du courage ; mais né avec un coeur tendre, il s'abandonnait trop à l'amour. Les Seigneurs Français sensibles à l'outrage fait à leurs femmes, se liguerent pour le détrôner. Contraint de céder à leur fureur, il se retira en Allemagne, où il fit voir que rarement l'adversité corrige les vices du coeur. Il séduit Basine épouse du Roi de Thuringe, son hôte et son ami. Les Français choisirent pour lui succéder Gilles, Commandant pour les Romains, dans la Gaule. On prétend que ce fut un coup de la politique de Viomade. Ce fidèle Sujet profita du crédit qu'il avait sur l'esprit du nouveau Roi, pour l'engager dans des démarches qui ne pouvaient que le rendre odieux à la Nation. Les exactions du Monarque régnant rappellèrent le souvenir du Prince exilé ; on commença par le regretter ; enfin, on le demanda hautement. Viomade lui ayant ayant renvoyé, selon qu'ils en étaient convenus, la moitié d'une pièce d'or, qu'ils avaient rompue, lorsqu'ils s'étaient séparés, Childéric livra une bataille à l'étranger, la gagna et se remit en possession du Trône, d'où ses galanteries l'avaient précipité. Ce fut alors que la Reine de Thuringe, comme une autre Hélène, quitta son mari, pour suivre ce nouveau Paris. Si je connaissais, lui dit-elle, un plus grand héros ou un plus galant hommme que vous, j'irais le chercher jusqu'aux extrêmités de la Terre. Basine était belle, elle avait de l'esprit. Childéric l'épousa au grand scandale des gens de bien, qui réclamèrent en vain les droits sacré du mariage et les lois inviolables de l'amitié. C'est de ce mariage qu'est né le grand Clovis. La fin de son Regne fut signalée par plusieurs exploits glorieux. La haine des Romains et le désir de regagner l'estime de ses Sujets, réveillèrent le courage de Childéric. Il défit près d'Orléans l'Armée d'Odoacre Roi des Saxons, prit Angers qu'il pilla, tua de sa main le Comte Paul, qu'il commandait pour l'Empereur dans le Soissonnois et se joignit aux Saxons pour exterminer les Allemands qui s'étaient jettés sur une partie de l'Italie. La conquête de l'Allemagne fut la dernière action mémorable de ce Prince. Il mourut quelques temps après dans la vingt-quatrième année de son règne, et fut enterré à Tournai.

  • Jean I de Rochechouart de Mortemart épousa Jeanne de Torsay dont la mère était Marie d'Argenton.  Remontons quatre générations plus haut à Guy II d'Argenton (décédé en 1336). Sa mère est une Vitré dont la maison remonte vers l'an mille avec Riwallon, fidèle de Geoffroi 1er de Bretagne et baron de Vitré (vicarius miles vice dominus). Un Vitré épousa Agnès, fille de Robert, Cte. de Mortain, lui même fils d'une Montgommerry dont le père sera un très proche compagnon de Guillaume le Batard en 1066.

  • "Last but not least", Antoine de la Ville-Leroux (qui épousa Anne Boucher en 1659) est inventorié dans la descendance d'Hughes Capet! (Cf .Capet.org) et je descend de sa descendante Armande qui est mon arrière-arrière-grand-mère. Mince, me voilà comme des milliers et centaines milliers de français, descendant du roi à la chape donc de son grand-père Carolus Magnus, Empereur, son arrière-grand-père Pépin, Roi franc et son arrière-arrière-grand-père Charles Martel, Mai(t)re du palais, plus puissant que les rois fainéants !

PRIVAT, DIDIER



Fille, sœur, descendante d'un lignée de libraire-éditeurs de Toulouse depuis 1839, Marie Privat épousa Marcel Didier au Chateau de Baudéan que son père Edouard a acquit à la Toussaint 1913 alors qu'il rendait visite à sa mère dans la maison familliale (des DAUDIRAC) sur les Coustous, à Bagnières. Ce lieu, pendant près d'un siècle, deviendra le point de ralliement, et la maison de cœur, de toute la descendance d'Edouard!

Ces Privat sont originaires de l'Aveyron (Rodez) où, à partir de Pierre Privat, né en 1710, descend la branche cadette de sa famille. (La branche aînée est celle de son frère Joseph, né en 1707.)


Rédaction en cours...

Patronymes associés: BAILLAUD, PONS, ROUS de MADHIGNAC, etc.)

mercredi 16 janvier 2013

GUILLOUX

Page en cours de rédaction....

Dans les années vingt, ma grand-mère, née DEVERRE, épousa mon grand-père à  La Guerche, la propriété achetée par son grand-père Jules RIALAN. (cf. page Rialan)

Voici une photo du mariage où l'on aperçoit  le général  et Mme. Edouard Deverre née SAGLIO. (cf. page Saglio) qui sortent du salon où se déroule la réception.

Mon jeune grand-père, un ancien de Centrale, se destinait à une carrière d'ingénieur. Il travaillera toute sa vie pour s'éteindre trop jeune alors qu'il dirigeait encore une usine de la Cie. Bordelaise à Basse-Indre sur la Loire en amont de Nantes et cela  sans profiter d'une retraite méritée, de ses deux maisons, l'une à la mer et l'autre dans les Alpes, et encore moins, de ses deux premiers petit-enfants et des nombreux autres à venir... Je suis d'ailleurs son dernier petit-enfant alors que mon père était son ainé et qu'il était lui-même l'ainée de sa nombreuse fratrie! Il était né en 1899. Il est enterré au cimetière de la Bouteillerie à Nantes dans un caveau au-dessus de la gare qui fut reconstruite après guerre.... (section 22, Rang 9, Fosse 1)

Son père, François Guilloux est né le 11 juin 1869 à Soulvache dans le pays de La Mée, une commune limitrophe du 44 et 35. Son enfance se déroulera sur place et surtout avec l'église qui veille dans les campagnes bretonnes à tout dont l'avenir des enfants qui montrent des capacités. Ce sera donc les études pour lui et il ira même, jeune homme, un court temps au séminaire mais abandonnera cette voie.

Voici Francois en JH

La présence de l'église est omniprésente à l'époque.  François a deux sœurs qui ont pris le voile. Marie-Rose, l'ainée de sa fratrie, est religieuse cloitrée à St. Cyr à Rennes dans l'ordre de St. Jean Eudes, sous le nom de Soeur Marie Nathalys, en reconnaissance envers Mgr. Gonindard Natalis, l'évêque de Rennes, qui lui a donné sa dot. C'est un juvénat et une maison de redressement... Il y a également Marie-Félicité qui est religieuse à Béthune sous le nom de Soeur Marie François. Elle décédera tôt en 1907 en contractant la tuberculose au contact des malades dans l’hôpital où elle est affectée. Il a également un le père Ferdinand qui est mariste (né en mai 1875 à Chanzé-Henry dans le canton de Pouancé) et qui est le fils de Félix Guilloux (né à Soulvache le 10 novembre 1840) un cousin. Il  se noiera le 27 mai 1902 alors qu'il est missionnaire aux Iles Salomon !

Voici ses deux soeurs


Il épousera Marie BESNIER dont il aura  huit enfants : Francis, Madeleine, Paul, Gabriel, Jeannette, Marcel, Cécile et Anne. Marie sera aidée par sa belle-soeur Clarisse, la plus jeune sœur de François, née le 13 novembre 1882, qui habite avec eux. Clarisse sera toujours extrèmement attachée à ces neveux et nièces et ils en gardèrent un très bon souvenir. Son visage sur les photos ne dément pas sa réputation d'ailleurs. Elle se mariera plus tard avec André Sève, rencontré à Lourdes, dont elle aura  deux filles (mortes toutes jeunes) et deux garçons : André et Jean-Marie. Le couple habita Beauchastel dans l'Ardèche.

Voici Marie et Clarisse

François était négociant et possédait une affaire de vente de produits de mercerie en gros à Chateaubriand en Bretagne. Après la grande guerre, il obtint l'un des premiers permis de conduire du département et développera ses affaires grâce à une noria de véhicules de commerce. Mon père se souvenait très clairement  de la grosse berline de chez Renault, la 40cv décapotable avec les roues à rayons de secours accrochées aux côtés du long capot anguleux. Un modèle de 1926 je crois, soit l'année de sa naissance!


Son père, né en 1844, se prénomme également François. Il épousera, le 8 aout 1865 à Soulvache, Marie-Rose HERVOCHON, née en 1843.

 Francois, père de Francois

Il est le dernier enfant de cinq: Jeanne-marie qui épousera Jean BEGOUIN, Jean-Marie qui épousera Céleste JEHANNAULT, Félix qui épousera modeste GICQUEL, enfin, Emmée-Anne (1842-1863, sans union).


Son grand-père, Jean,  est né en 1808 et décédera en 1850, le 10 mai, en sa maison d' Ercé-en-Lamée . Il épousera Jeanne-Marie MOISON (1808-1848). Tout comme son fils, il est tailleur (d'habits ). Il est issu d'une famille de cultivateurs :

Joseph qui épousera, le 27 avril 1806 à Ercé-en-Lamée, Renée BERTRAND. Elle décédera le 5 mars 1810 à Ercé où le couple est installé.


Pierre qui épousera, le 8 octobre 1776 à Ercé-en-Lamée, Anne ROUESSARD. Son patronyme possède un X à la fin à la différence de son père.

Pierre qui épousera, le 19 octobre 1729 à Ercé-en-Lamée, Françoise HAMON.

Je ne retrouve pas d'autre acte filiatif  pour l'instant. Une internaute m'a gentillement communiqué deux éléments de recherche cependant :

Un "Pierre GUILLOU est décédé à Ercé le 7 avril 1747 à l'age de 56 ans" soit pour une naissance aux alentours de 1691. Or, un certain Pierre GUYOT est né le 3 janvier novembre 1691 à Ercé de Jean et Catherine POULAIN...Une affaire à creuser....

J'ai trouvé également un bail dans les minutes notariales de Jean de Saint-Do, notaire de la juridiction de la Roche-Giffard (Teillay)(années 1727-1730), au nom du couple en date du 10 juin 1730 et ils sont domiciliés à la Cour-Pigeault qui dépend de la paroisse d' Ercé-en-Lamée. 

Le patronyme Guillou(x) est très répandu en Bretagne et je dois avouer que je m’attend(ai)s  à trouver des changements en remontant dans les branches de ma généalogie : Guillon, Guil'hou, etc. Pourquoi pas Guyot !
Hypocoristiquement, certains y voient le loup, le baladin même. Cela dépend du fait que le nom vienne du breton, du gallo, qu'il soit moqueur ou pas. Guillou peut, du coup, devenir 'Le meilleur'avec Gwill, Guelo'ch..  D'autres y voient l'influence germanique, franque avec la francisation de Wilhelm en Guillaume, le prénom. En effet, on portait le prénom de son père autrefois, au moyen-age, comme nom ou alors la fonction, le métier de sa lignée. Boucher, Lefèvre, etc...  Guillaume veut donc dire volonté et casque, un vocabulaire assez militaire. J'ai même lu que Wilhelm en celtique voudrait signifier que la personne dépend de la caste des guerriers!

Mais, ne dérapons pas et tachons de remonter à partir de Pierre GUILLOU vers le XVIIème s. dans l'immédiat... Avec de la chance, je trouverai bien quelque ancêtre présent à une montre du Duché et portant salade! Un début vers des ages plus lointains...

J'ai trouvé une généalogie sur la toile dont le commencement est le suivant  et qui établit quelques bases:

Quelques explications ne sont sans doute pas inutiles pour aborder cette généalogie: 

Tout d'abord mes ancêtres, comme ceux de l'immense majorité des français, viennent du milieu rural. Lorsque leur profession est indiquée c'est généralement celle de "cultivateur " ou de "laboureur". Ces termes n'avaient toutefois pas le même sens que de nos jours. Ils désignaient des individus exploitant des terres dont ils étaient généralement locataires (fermiers ou métayers), mais parfois propriétaires. Le système de baux dits "domaine congéable", usuels en Bretagne jusqu'à une date récente, leur donnait la propriété temporaire des bâtiments moyennant un droit d'entrée, remboursable en cas de départ. Le "laboureur" avait donc du bien, souvent des employés et généralement du bétail lui appartenant. Ainsi certains d'entre-eux pouvaient avoir une certaine aisance (toute relative, d'ailleurs. en ces temps où il suffisait de posséder de faibles biens pour être considéré comme riche). Les cultivateurs employés et n'exploitant pas de terres en nom propre étaient parfois désignés comme "manoeuvre" ou "journalier" mais, la plupart du temps, ne bénéficiaient d'aucune appellation.

Lorsqu'un individu prenait de l'importance dans l'échelle sociale de sa paroisse, il n'était plus mentionné uniquement par ses seuls prénom et nom, mais avait droit à un titre sur les actes d'état-civil le concernant. Ce titre est la plupart du temps celui d'honorable (Honorable homme, Honorables gens...). Il peut faire partie du Conseil de la paroisse, par exemple ou en être le marguiller (le comptable).

Un échelon au dessus dans la société et nous trouvons le titre de "Maître". Il est réservé en principe aux propriétaires, aux titulaires de charges (magistrat, notaire, greffier, huissier), à certains riches marchands ou aux artisans employant du personnel (chirurgien, menuisier, couvreur d'ardoise, tailleur de pierre ou d'habits, etc.).

Les gens les plus importants, plus ou moins assimilés aux nobles, qu'ils fréquentent et parfois épousent, auront droit au titre de "Noble homme"; ce qui est pratiquement une preuve qu'ils ne sont pas noble! Car les nobles certifiés ont toujours un titre qui, par défaut, sera celui de "Écuyer". Les curés devaient certainement faire très attention et exiger la production de preuves de noblesse écrites avant d'écrire "écuyer untel" car cette mention dans un acte d'état-civil constituait en soi une preuve de noblesse. Le coût des enregistrements d'actes au greffe d'un tribunal royal (on disait "insinuation") étant parfois dissuasif pour certains petits nobles désargentés et plus ou moins illettrés, la noblesse se perdait fréquemment, sinon, en remontant assez loin, nous serions tous nobles...

L'appellation donné aux nobles ou aux gens d'une certaine importance, cités dans une acte (parrain, marraine, témoin) pouvait être également "Messire" ou "Monsieur" pour les hommes et "Demoiselle" pour les femmes. Seuls les grands nobles avaient droit à des appellations du genre "Haut et puissant seigneur" ou "Haute dame".

Si un individu est propriétaire d'un manoir ou d'un petit château, on ajoute à son nom le titre de "Sieur" ou "Seigneur"; on verra ainsi "Maître Untel Sieur de tel-endroit". Ce titre de Sieur n'est nullement une preuve de noblesse."






mardi 15 janvier 2013

DANIEL (du MORTIER)

 Jules Rialan (1849-1904) épousa Marie Daniel (1853-1938), l'arrière-grand-mère de mon père le 18 mai 1874 à Nantes. La messe fut célébrée par l'oncle de la mariée, Monsignore Jules Daniel, ancien camérier secret des papes Pie IX et Léon XIII et qui fut, plus tôt dans sa vie de prêtre, aumônier des Zouaves Pontificaux. Il était d’ailleurs à Mentana quand le frère ainé du marié, le sergent Rialan, y tomba. (cf. page Rialan) Lui-même, décédera  en 1879.


Mgr. Daniel



Le père de Marie, Amable Daniel, était avoué à Ancenis. Il est né le 21 septembre 1818 à Nantes. 

Son père était René, Julien Daniel, baptisé le 14 septembre 1784 à St. Nicolas de Nantes. 

Puis:

René, Louis Daniel né le 3 janvier 1756 et époux de Catherine BUREAU.

René, Clément Daniel, né le 12 décembre 1729, qui épousa Anne-Marguerite TREBUCHET.

René, Louis Daniel du Mortier (1696-1733), notaire et procureur, qui épousa Jeanne ROLLAND.

René Daniel du Mortier, né en 1665, qui épousa Louise LEMARIE de La CLANCHELIERE.

Clément, René Daniel du Mortier, né en 1631, qui épousa Perrine HAUDOIN de La HOUSSARDIERE*.

Louis, René Daniel du Mortier, né en 1603. (ses parents* se marièrent en 1658 à St. Julien de Vouvantes.)


C'est par les Daniel, qu'un cousinage lointain existe avec Victor Hugo. Il se dit que le grand écrivain était en relation épistolaire même avec son cousin René Daniel (ci-dessus mentionné).

Jean-François Trébuchet est le grand-père de Victor Hugo par sa mère Sophie Trébuchet qui avait épousé en 1797 le futur Gal. Cte. Hugo.

Trébuchet, capitaine au long cours, est  frère cadet de Marguerite née Trébuchet. Leur père. Jean-Pierre-Antoine Trébuchet (1673-1738) était maître mouleur à la forge de Péan. Marié d'abord à Renée Oger (morte en 1706), puis à Françoise Louvigné (1691-1763) dont il a eu onze enfants, dont 10 de la seconde, le dernier étant Jean-Fançois.  Les Trébuchet ont été maîtres de forges de père en fils à partir du XVIIe siècle dans la région de Riaillé, mais Jean-Francois, petit dernier de famille, n'avait pu bénéficier d'une telle charge et dut s'engager dans la marine de commerce.  (Cf. la fin de la page RIALAN pour quelques portraits différents de ceux ci-après.)

Sophie Hugo


Le Gal. Hugo

  • Le père de Victor Hugo se distingue par sa grande carrière militaire et son libéralisme républicain et anticlérical, du premier engagement volontaire en 1789 à sa nomination de général en 1809. Après l’armée du Rhin en 1792, c'est la Guerre de Vendée en 1793. Son unité s’est installée à Châteaubriant en 1795-1796 où il fait la connaissance de Sophie Trébuchet qui devint sa femme le 15 novembre 1797. Il passe ensuite à l’armée du Danube puis revient à Nancy. En novembre 1798, naît son premier fils, Abel, lequel aura un petit frère en septembre 1800, Eugène.Léopold, affecté à nouveau dans l’armée du Rhin, se conduit bien à la bataille de Marengo, est nommé commandant de la place de Lunéville et trouve en Joseph Bonaparte un protecteur. En 1802 , Victor naît à Besançon, et la famille suit le père muté à Marseille, puis à Bastia d’où sa femme repart à Paris avec ses fils. Léopold débarque à l’île d’Elbe en 1803, et rencontre à Porto-Ferrajo Catherine Thomas, qui devient sa maîtresse. En juillet 1803, la mère de Victor arrive dans cette ville et découvre la liaison de son mari. Elle rentre en novembre, emmenant les enfants.
    En juin 1804, lui est décerné le ruban de la Légion d’Honneur. Sa situation est moins brillante sur le plan familial : la rupture s’affirme entre les époux. En 1806, Joseph Bonaparte est nommé Roi ; Léopold, major au service du royaume de Naples. Sa famille le rejoint puis retourne à Paris après sa victoire contre Fra Diavolo. Ensuite nommé en Espagne, il est fait comte de Sigüenza en 1809. En 1811, il apprend la relation de sa femme avec Lahorie et demande le divorce. A Madrid, Sophie vient à l’insu de son mari, qui place alors leurs fils en pension au collège des Nobles, les soustrayant à leur mère qui repart seule à Paris.
    En 1814 il est remarqué dans sa défense de Thionville, et sera nommé Officier de la Légion d’Honneur en 1815. Peu avant, mis en demi-solde, il s’est installé à Paris. Mais les disputes se font très violentes entre les époux. C’est cette figure du père très dure qui restera jusque vers 1823 dans l’esprit de Victor Hugo, un père faisant souffrir sa mère et n’ayant pas de contacts affectueux avec ses enfants. En février 1815, la séparation des parents de Hugo est définitive. Le jugement du divorce est prononcé le 3 février 1818 et les enfants sont confiés à la mère.
    Le 6 septembre 1821, devenu veuf, il épouse Catherine Thomas, et le décès de Sophie le fait enfin consentir au mariage de Victor et d’Adèle Foucher.


    (La thèse officieuse est que Sophie a eu son fils Victor avec le commandant Fanneau de La Horie, camarade d'Hugo, qui finira fusillé plus tard pour conspiration en 1812.) 

Victor Hugo, cousin de René Daniel

BUREAU

Le 18 novembre 1783, René Louis DANIEL épousa Catherine Jeanne BUREAU. René était procureur au Présidial, Conseiller du Roi et notaire à Nantes. Il était né le 3 janvier 1756 à Chateaubriand (St. Jean de Béré) et décédera le 9 mars 1833, suivi de sa femme peu après le 12 décembre 1835.

Les Bureau  furent des échevins ( avec Guillaume en 1623) et des maîtres de la monnaie (avec son père) à Nantes depuis le XVIème s.. Le père de Catherine cependant, l'écuyer Julien Bureau, était médecin, régent de la faculté de médecine de Nantes. 

Nobles, ils furent déboutés ou désistés pour certains au XVIIème mais furent finalement maintenus aux révisions de 1699 et 1705 grâce au privilège de l’Échevinage de Nantes et celui de la Chancellerie de Bretagne. Il semble qu'ils soient apparentés au Bureau qui furent les premiers artilleurs du roi de France... Ils portaient  d'azur au chevron potencé et contrepencé d'or rempli de sable accompagné de trois burettes d'or deux un.

La VILLE-LEROULX (de)





Edmond Rialan (1815- 1869), notaire à Ploërmel, épousera à Nantes, le 9 mai 1842, Armande Marie de LAVILLE-LEROULX (1819-1869). Le couple aura six enfants.

Voici cette première ancêtre de cette famille à l'arbre remontant loin dans l'histoire du duché de Bretagne, du royaume de France et même celui de l'Angleterre !










Et celui de sa mère Félicité née BIDON des ROCHETTES. (dont le père, Julien, était procureur au Parlement de Rennes) et la mère, également prénommée Félicité était née Le BRETON de BEAUREGARD. (Son père François, avait servi dans l'administration et possédait des propriétés en Guyanne où son grand-père, Charles, qui était officier de marine, y était arrivé en poste.) Pour l’anecdote, son oncle Beauregard avait épousé Eleanore Scott apparentée au romancier. (Walter Scott qui avait épousé Margueritte Charlotte Carpentier et dont nous est parvenu une feuille de vigne vierge de sa tombe!)









N'est-ce pas étonnant de contempler le visage en photographie d'une personne née avant la révolution! Elle était l'épouse de Joseph Leroulx (1784-1870).

Les Bidon, sr des Rochettes, par. de Sucé, les Bidon de la Prévoterie et de La Barre, par. de la Chapelle-Basse-Mer portaient D'argent au chevron d'azur, accomp. de trois trèfles de sinople. Devise : Juin spiro spero. Ils donnèrent un procureur à la chambre des comptes, un secrétaire du Roi en 1750 et trésorier en la chancellerie de Rennes, enfin un membre de l'assemblée de la noblesse d'Anjou on 1789.

Son père, le beau-père de Félicité, était Joseph Pierre de Laville-Leroulx et sa belle-mère était Marie Rosalie TURQUETIL. Ils se sont mariés en 1774.


Le père de ce dernier était l'avocat Antoine Le Roulx, Sieur de La Ville. Sa femme  était Louise des MESLIERS.

Le père de ce dernier était l'écuyer Joseph Le Roulx (1663-1738), celui qui fut maire mitriénal de Nantes très courtement en 1708.

Il portait les armes dite de la branche nantaise, à savoir d'argent à la croix encrée de sable, cantonnée de quatre étoiles de même.  Il s'agit des armes qu'il déclara en 1696 alors qu'il était conseiller du roi et avocat au siège présidial de Nantes Les armes de sa famille étaient en fait fascé d'argent et de sinople à six pièces.

Sa femme, épousée le 21 janvier 1693 (96?), était Marie BONNET, fille de Louis Bonnet, seigneur de La Maillettière, avocat au Parlement puis sénéchal du Blanc. Joseph mourra le 24 aout 1738 à la Bouchais, paroisse de Grand-Champs, une terre qui lui venait de sa femme par le grand-père de celle-ci, Jean Bonnet, sieur de La Moultière. Ils eurent trois enfants: Joseph, Marie qui épousa Claude le Royer de la Poignardière et Antoine qui épousa Louise des MESLIERS issue d'une maison noble trois fois maintenue dans les siècles comme cela arrivait souvent à ces familles (par lettres de François Ier, Henri III et enfin en 1700 à Nantes.  Ils portaient d'argent au chiron de gueules brisé accompagné de trois merlettes de sable deux en chef l'autre en pointe.)

Il était le deuxième fils d'Antoine Leroulx et Anne BOUCHER (fille de Jean Boucher, descendant d'échevins de Nantes fin XVIème.).


Le père d' Antoine Le Roulx, sieur de La Ville était René Le Roulx de La Souchais de la Ville et sa mère était Jacquette des MORTIERS qu'il épousa le 17 février 1634. Elle était connue comme la dame des Ridelières (en Montbert), titre d'une terre qui lui venait  de son père, René, né vers 1575( il avait épousé Jacquette HERBERT). C'est d'eux que vient le nom de Delaville-Leroulx car ils avaient à Aigrefeuille, la terre "de la Ville.

Le père de René était Antoine Leroulx et sa mère était Marguerite du COING (dont les armes de son père étaient d'argent à trois écussons de gueules posés deux et un.) Ils se marièrent en 1581. Il avait deux sœurs et un frère:  Sébastienne qui épousa Michel FOUCHER, Jacques Le Roulx de Chirons et Anne qui épousa d'Hervouet de La ROBRIE.

Son père est Laurent Le Roux. Il a pour frère Louis III Le Roux de la Roche des Aubiers qui fut sénéchal de Montaigu et qui épousa Renée de MORAINVILLIER.

A partir de cette ascendance, voici, en plus succinct, leurs ancêtres (Cf.  Dictionnaire historique et généalogique d'Anjou par Beauchet & Pilleau à l'article sur les Parthenay-Larchevêque.

1539 : Laurent Le Roux.
1505 : Louis II Le Roux qui épousa Nicole de PARTHENAY.
1464 : Louis I Le Roux de la Roche des Aubiers qui épousa le 6 février 1444 Jeanne d'AUBIGNY ( Fille d'Olivier III d'AUBIGNy/é?) Il eut un frère, Jean, chevalier de St. Jean de Jérusalem, tombé à Rhodes.
1381-1424 : Hardy Le Roux de la Roche des Aubiers*, chambellan du Dauphin, qui épousa Marie OUDART.
1402 : Hardy Le Roux de la Roche qui épousa Renée de la JAILLE (dont la mère est une CLERMONT).
1349 : Geoffroy II Le Roux qui épousa en 1380, Jeanne MACé de la JUMELIERE, dame de la Roche des Aubiers.
1258 : Geoffroy  I Le Roux qui épousa Henriette OURCELLE (féminin du nom Ourceau de son père).
1190 : Philippe II Le Roux qui épousa Marie-Agnès de VERS, fillle de Jeanne de la POSSONNIERE, fille de Guy, seigneur de La Possonnière.
1145 : Philippe I Le Roux, chevalier, qui épousa Louise d'EMBRUN/ de MELUN (?).
1113 : Ogier Le Roux, grand premier garde du trésor d'Angleterre, qui épousa Esther de VER en 1133.

Ogier serait le fils d'Albéric Le Roux ? Les parents d' Esther seraient Jean de Ver(s) et Julienne de LAVAL?  Cette liste citée ci-dessus et qui est le fruit de recherches d'une tante issue de germains mérite d'être comparée à la généalogie Fougeroux de Campigneulles et celle de Charles de Lesparre qui se trouvent sur la toile. Celle de ce dernier, si elle est correcte, donne la filiation de René Leroulx, époux de Jacquette des Mortiers, vers Ogier et même au-delà! (Le nom "de Clicoris", pour les XIII et XIIème s., n'apparait que dans le travail de ma tante après guerre? ) Il convient d'émettre les doutes d'usage  pour toute cette filiation.

* = La branche des Le Roulx des Aubiers furent maintenus nobles (d'ancienne extraction) dans la province de Bretagne et est réputée descendre en directe ligne d'Ogier Le Roulx, sortant de l'une des plus illustres maisons angevines! Ils portaient gironné d'argent et de sable de huit pièces comme illustré ci-dessous. ( in 'Dictionnaire historique et généalogique' par Beauchet Pilleau, voir l'article sur les Parthenay-Larcheveque)






Voici un texte trouvé dans  "Le martyrologue des chevaliers de S. Jean de Hiérusalem, dits de Malte... " par Mathieu de Goussancourt, religieux célestin (MDCXLII), au sujet du frère Jean le Roux, qui perdit la vie au siège de Rhodes en 1522, et qui était fils de : "Louis Le Roux, qui l'an 1505 épousa Nicole de Partenay, fille de Jean de Partenay l'Archevesque Seigneur de Soubise, & de Marie d'Estampes, eurent pour fils Louis, seigneur de la Roche et de Montagu &c. qui de Renée de Morainuiller, fille de Guillaume Baron de Maulle & de Jacqueline de Garancières eut Charles le Roux, seigneur de la Boussonniere & C. eut Louis le Roux, Seigneur de la Boussonniere, épousa l'an 1599 la dame de la Belotiere fille d'Antoine Jaillart & de Robine petit.  Le Roux porte gironné d'argent & de sable de huit pieces. La Jaille, d'argent à une bande fuselée de gueules. Oudart, d'or à une croix de gueules chargée de cinq coquilles d'argent. Aubigny, de gueulesau lion d'hermines couronné d'or " Il est ajouté que ce frère "estoit le fils de Louis, seigneur de la Trimouillere & Chausay en Touraine, fils de Hardy le Roux, seigneur de la Trimouilliere& c.  épousa Marie Oudart, dame de la Baussonniere. ; Fils d'hardy la Roux, seigneur de la Trimouilliere, épousa Renée de la Jaille, fille de N. Oudart, seigneur de Cursay en Lodunois." 


Toujours concernant les chevaliers de malte, Charles Le Roux des Aubiers fut reçu chevalier le 19 septembre 1654.
La Roche-des-Aubiers, dans la commune de Coron, la Tour-de-Menives, dans celle de Saint-Hilaire-Saint-Florent, Gastines, dans celle de Faye-sous-Thouarcé, Rou, près Saumur, ont été les principales possessions de cette maison en Anjou.

Les seigneurs de Parthenay portaient burelé d'argent et d'azur, à la bande de gueules brochant sur le tout comme l'illustre le gisant ci-dessous de Guillaume Larchevesque mort en 1401.


Gisant de Guillaume VII Larchevêque

Il faut noter que Guy VI de La Trèmoille, aux nombreux titres (Guines, Craon, etc.), né en 1346, décédé en 1398 à Rhodes, à l’âge de 52 ans, fut conseiller et chambellan du roi et grand chambellan héréditaire de Bourgogne, est un ancêtre de Nicole de Parthenay (par Antoinette de la Trémoille mariée à Charles Husson, père de Madeleine qui épousa Jean d'ETAMPES, père de Marguerite qui épousa Jean de Parthenay, le sire de Soubise et père de Nicole qui épousa en 1505  Louis (II) Le Roux, seigneur de La Roche des Aubiers).

Je trouve également ce lien intéressant in Le supplément du grand dictionnaire historique par M. Louis Noreri ( MDCCXVI) avec la duchesse Anne de Bretagne : " Hardy le roux eut une nièce nommée Renée le Roux, fille de messire Louis le Roux et de dame Jeanne d'Aubigny de la Roche des Aubiers. Elle était fille d'honneur d'Anne de Bretagne. Son oncle employa son crédit à la cour et ménagea son mariage avec Aubert de Jaucourt." Probablement improprement, Gaspard Thomas de la Thaumassière in Histoire du Berry va même jusqu'à écrire  qu'ils sont "parent de la Reyne de Bretagne"!



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Arrêtons-nous un peu à la branche, moins lointaine, de Joseph Leroulx-Delaville dit Delaville-Leroulx (1696-1732) et qui était Secrétaire du Roi en 1775. Il s'établira au Blanc où il était sénéchal après avoir été avocat  au Parlement. L'un de ses trois fils, également prénommé Joseph, qu'il aura d'Elisabeth CELLIER (d'une famille orléanaise) deviendra député en 1789! Cette branche descend du maire de Nantes.

Voici la gravure par Texier pour la collection Dejabin d’après un portrait par Labadye.

J. Delaville-Leroulx (1747-1803)

 Joseph est né au Blanc (Indre) en 1747. Enfance dans l’ouest, il fit ses études à paris avec son frère puis il vécut plusieurs années au Pays-Bas, où il s'occupait de commerce puis il vint se fixer à Lorient près de la Cie. des Indes. Député adjoint aux Etats de Bretagne en janvier 1789,  puis élu en tête de liste par la sénéchaussée d'Hennebont, député de Lorient aux États Généraux. Il signera le Serment du Jeu de paume (Club des bretons?). Il s'installa en famille en 1792 à Paris. En 1795, il sera élu dans la municipalité de Lorient. Enfin, il sera membre du Sénat en 1799.

Il ne faut pas le confondre avec son frère René, celui qui sera ministre des contributions publiques en 1792, mort consul à Rotterdam et qui se faisait appelé Leroulx-Delaville pour ne pas être confondu entre frères. Ils connaissait bien Necker dont il était l'ami.

Il aura dix enfants dont Laurent-Justinien (1782-1861) qui sera secrétaire général du ministère de l'intérieur pendant les Cent-jours et syndic des agents de change sous la Restauration. Également, un arrière-petit-fils qui sera un orientaliste érudit et qui avait de nombreuses terres en Indre-et-Loire et qui a publié nombre d'ouvrages sur l'histoire ("Les archives, la bibliothèque et le trésor de l'ordre de St. Jean d'Acre", "L’hôpital des bretons à St. Jean d'Acre eu XIIIème.s." (1883)) . Il était docteur-ès-lettres, président de la société archéologique de Touraine et un ancien de l'école des Chartres. (dont descendance par la suite.) 


Il faut mentionner, bien sur, Marie-Guillemine Benoist (1768-1826) née de Laville-Leroux, qui épousa le diplomate Pierre-Vincent Benoist dit BENOIT d'ANGERS, créé comte en 1828 (car il était un contre-révolutionnaire notoire) et qui fut une artiste peintre française de l’école néoclassique. Elle fut l'élève d'Elisabeth Vigée Le Brun et de David et l'héroïne des Lettres à Émilie de Démoutiers de  Demoustier. (Elle et son mari  furent enterrés au  Mont-Valérien avec leur fille, Madame Cochin. (descendance par Les Benoist d’Azy).

Autoportrait en 1790


Ainsi que sa sœur Marie-Elisabeth qui épousa le chirurgien-militaire Dominique-Jean Larrey, créé baron en 1809. Notons qu'il était né à Baudéan  (cf. page PRIVAT, DIDIER, BAILLAUD)



dimanche 13 janvier 2013

RIALAN




Le 15 mars 1764, en l’église Notre-Dame de Redon, est baptisé Mathurin Isaac Rialan, né le même jour dans cette ville. C’est le premier enfant de Jean Rialan, âgé de trente ans et de Guillemette MACÉ, qui se sont mariés le 17 mai de l’année précédente, en la même église. Son parrain est Isaac ROBERT et sa marraine, Mathurine MACÉ.

La famille RIALAN -ce nom s’orthographie aussi, selon les actes, RIALLAND ou RIALLENT-  appartient, d’après l’armorial de Pierre d’Hozier, à la noblesse de robe et remonterait au début du XIIe siècle. Plusieurs Rialan ont été conseillers au Parlement de Bretagne : leurs armes étaient « d’argent à la grappe de raisin de sable », et leur devise fut successivement : « N’oublie honneur » et « Réfléchissons pendant l’action » Elle possédait plusieurs terres autour de Redon et de Vannes. Son origine doit, sans doute, être cherchée au nord de Redon, du côté de Bains-sur-Oust où d'ailleurs serait né, vers 1700, Guillaume Rialan, père de Jean, habitant du faubourg Notre-Dame de Redon ou de Cournon.  (Source: M. Baranger ) Le lien reste à être clairement établi cependant.



Mathurin Isaac Rialan (1764-1817)


 On ne sait pas ce que fut l’enfance de Mathurin Isaac, fut-il élève du collège Saint Sauveur de Redon, étudia-t-il le droit à l’Université de Rennes, avant de s’installer comme avocat à Vannes (1) ? Il épouse, le 14 octobre 1782 (il a dix-huit ans), Anne-Françoise BOISSEL (ou Boixel ou Bouessel par endroits où ces différences apparaissent dans les actes.) souvent dite de Lilliac, dont il faudrait rechercher l’âge et l’origine (peut-être Saint Vincent-sur-Oust). Les jeunes époux auront huit enfants, au cours de leur neuf années de vie commune :

- le 3 août 1783, Philippe-Jean, mort à l’âge de six ans, le 19 novembre 1789 ;
- le 31 mai 1784, Joseph-Marie, notre ancêtre, dit « Rialan aîné » qui sera avocat puis juge à Vannes comme son père et y épousera, le 3 mai 1813, Aimée Sophie PALLUEL-BLANC (1789-1867), dont il aura cinq enfants, et mourra à Vannes le 28 février 1870. C’est le seul qui ait aujourd’hui des descendants nommés Rialan. :
- le 24 mai 1785, Marie-Françoise, qui entrera en 1818 dans la congrégation des Sœurs de la Charité de Saint Louis, sous le nom de Sœur Sainte Dosithée, sera la première supérieure du couvent de Saint-Gildas-de-Rhuys, et mourra le 13 avril 1833.
- le 18 octobre 1786, Mathurin-François, dit « Rialan jeune » (2), qui sera avocat à Pontivy et à Vannes, épousera, le 2 juin 1818, Lucile HERPE, dont il aura quatre enfants, et mourra à Vannes le 5 novembre 1869 ; il posséda, entre 1847 et 1864, une métairie de 92 hectares à Trebiguet, entre Ambon et Muzillac, avec un manoir qu’il habitait l’été avec sa famille. Ses descendants (Boulard) ont gardé la tombe du cimetière de Boismoreau à Vannes (10e division, 7e rang, 11e tombe), où il fut inhumé avec son épouse et où furent transférés (à quelle date ?) les restes de Mathurin-Isaac.
- le 2 octobre 1787, Marie-Thérèse, morte à l’âge de cinq ans le 9 décembre 1792.
- le 11 octobre 1788, Perrine-Aimée, morte à l’âge de vingt-deux ans le 14 août 1810, sans postérité.
- le 23 novembre 1789, Anne-Françoise, morte à l’âge de vingt-six ans le 8 décembre 1815, sans postérité.
- le 7 novembre 1790, Jeanne Julienne-Mathurine, dite Jenny, qui épousera le capitaine de cavalerie Marie Joseph CAUDET et mourra à Vannes le 13 février 1864, sans postérité.

Mais voilà que le 18 octobre 1791, meurt cette vaillante épouse, laissant sept enfants dont l’aîné a sept ans et la dernière est un bébé. Comment le jeune veuf peut-il faire face à leur éducation, alors que sa charge d’avocat l’absorbe de plus en plus, en ces temps troublés ? Il n’est donc pas étonnant de le voir se remarier au bout de deux ans, le 27 Brumaire An II (17 novembre 1793), avec Pauline Vincente Augustine CLEMENT. Ce second mariage ne semble pas avoir été fécond.

Me. Rialan va se faire connaître pour ses convictions royalistes, plaidant avec courage devant le Tribunal révolutionnaire : c’est ainsi qu’il défendra, en juillet 1795, plusieurs jeunes émigrés débarqués à Quiberon et capturés au fort Penthièvre, puis en mars 1796, le Père René Rogues, sans pouvoir toutefois leur éviter la mort. C’est sans doute cet attachement à la monarchie qui lui valut, sous Louis XVIII, d’être nommé vice-président du Tribunal civil, puis président de la Cour prévôtale du Morbihan.

Il mourut à Vannes, au numéro 3 de la rue de l’Ouest (actuelle rue St Salomon), le 13 novembre 1817, à l’âge de cinquante-trois ans? Sa seconde femme lui survivra quinze ans.

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(1)  On a retrouvé la mention de plusieurs actes où est intervenu Mathurin Isaac Rialan : le 8 juillet 1782, expulsion sous domaine congéable à Plaudren (au nord de Vannes) ; le 3 mars 1786, paiement d’une tenue, toujours à Plaudren ; le 2 Thermidor An IV (2 juillet 1796) achat du domaine de la Boucelaye (entre Rieux et Redon) pour le compte de son client René-Narcisse de Forges.

(2)  Arrière-grand-père paternel de Charlotte Rialan, comtesse BOULARD, dont decendance REDIER DES VALLONS, ASTIé.

Source: M. Baranger



Acte de baptême de Mathurin Isaac Rialan
(15 mars 1764)

Paroisse Notre Dame de Redon
Registre des baptêmes



Le quinze Mars mil sept cent soixante quatre, j’ai, soussigné Curé, baptisé un fils né ce jour du légitime mariage de Jan Rialan et de Guillemette Macé, les père et mère. Il  a été nommé Mathurin Isaac. Son parrain a été Isaac Robert et Mathurine Macé marraine a signé. Lucas, Curé



Acte de décès de Mathurin Isaac Rialan
(12 novembre 1817)

Ville de Vannes
Registre des décès
Année 1817

393

L’an mil huit cent dix sept, le treize Novembre, neuf heures du matin, par devant nous Louis Botréhan, adjoint au Maire de Vannes, officier public de l’Etat-civil, sont comparus Monsieur Guillaume Marie Macé, âgé de vingt huit ans, notaire royal à Rieux, domicilié à La Poterie, actuellement à Vannes et Joseph Marie Boixel, âgé de vingt sept ans, avocat, demeurant rue de la Préfecture, lesquels ont déclaré que Monsieur Mathurin Isaac Rialan, âgé de cinquante trois ans, ancien avocat, président de la cour prévôtale, vice-président du tribunal civil de Vannes et membre du conseil municipal de cette ville, né à Redon, département d’Ille et Villaine, le quinze Mars mil sept cent soixante quatre, fils des défunts Monsieur Jean Rialan et dame Guillemette Macé ; veuf en premières noces de dame Anne Françoise Boissel, époux en secondes de dame Pauline Vincente Augustine Clément, marié en cette commune, le vingt sept brumaire an deux (dix sept Novembre mil sept cent quatre vingt treize) cousin du premier déclarant et oncle du second, est décédé en son domicile de la rue de l’Ouest, hier neuf heures du soir, et ont leur dit déclarant signé avec nous après lecture du présent.

Signatures :                                   Macé               Boixel             Botréhan 








Le 31 mai 1784, en l’ancienne église Notre-Dame du Méné à Vannes, était baptisé JOSEPH-Marie RIALAN, second fils de Mathurin Isaac Rialan et d’Anne-Françoise BOISSEL (ou Boixel ou Bouessel, parfois de Liliac, selon les registres), originaire de Saint Vincent-sur-Oust. Son frère aîné, Philippe-Jean était né dix mois plus tôt, mais ne vécut que six ans. Joseph  deviendra donc, en 1789, l’aîné de ses six autres frères et soeurs.
L’enfance de Joseph fut-elle perturbée par la Révolution ? Sans doute dut-il craindre souvent pour la vie et la liberté de son père, qui ne cachait pas ses convictions royalistes et défendit courageusement le Père Pierre-René Rogue et certains émigrés débarqués à Quiberon en 1795, ainsi que d’autres victimes de la Terreur. Mais surtout, le 18 octobre 1791, il a le chagrin de voir mourir sa mère, alors qu’il n’a que sept ans. Comme son père, il devient avocat, tout en continuant à habiter au domicile de celui-ci, rue de l'Ouest.

 Le 3 mai 1813, à l’âge de vingt-neuf ans, il épouse une Vannetaise, Aimée Sophie PALLUEL-BLANC qui habite rue de Séné et est âgée de vingt-quatre ans : c’est la fille d’un Savoyard devenu membre du conseil municipal de Vannes et décédé deux ans plus tôt. Ils s’installent à Vannes, d’abord rue de la Bienfaisance, puis peut-être à partir de 1824, rue des Orfèvres, dans une belle maison qu’on peut encore admirer aujourd'hui. Ils auront cinq enfants dont EDMOND Julien Marie, notre ancêtre, né à Vannes le 8 juin 1815, qui sera notaire à Ploërmel, et épousera à Nantes le 9 mai 1842, Armande Marie de LAVILLE-LEROULX (1819-1869) et aura d’elle six enfants : Joseph (1843-1867), le zouave pontifical, Blanche épouse d’Henri LE MEIGNEN, Marie-Caroline (1847-1900), épouse de François BOQUIEN, Jules Marie (1849-1904),  qui épousera Marie DANIEL (1853-1938) et aura d’elle onze enfants, Anna, (1851-1932), épouse d’Eugène BONAMY, Félicie (1852-1892), qui sera religieuse Auxiliatrice à Londres, Turin et Jersey. (Edmond, décédé en 1868, sa femme et leur fils Joseph sont enterrés à Ploërmel. )

 Joseph Marie Rialan, qui deviendra par la suite juge au Tribunal de Vannes et membre du conseil d’arrondissement, sera également l’un des premiers membres de la Conférence de Saint Vincent de Paul à Vannes. Les dernières années de sa vie furent endeuillées par les décès successifs de sa soeur Jenny Caudet (1864), de sa femme Aimée-Sophie (1867), de son petit-fils Joseph Rialan (1867), de son fils Edmond (1868) et de sa belle-fille Armande (1869), enfin de son frère, Mathurin François (1869).

Il mourut à Vannes, le 26 février 1870, à l’âge de quatre-vingt-six ans et fut inhumé dans la même tombe que sa femme, décédée trois ans plus tôt, au cimetière de Boismoreau, tout près de la sépulture de son frère Mathurin François, où les restes de son père, Mathurin Isaac avaient été (ou allaient être) transférés. Sa fille Almancine fut enterrée, en 1896.

Leur tombe a été restaurée en 1996 par les soins de Michel Baranger (arrière-petit-fils de Jules Rialan).





Jules Rialan, tout  jeune homme!

La jeune épouse de Jules


Nos ancêtres Jules-Marie RIALAN et Marie DANIEL se sont mariés à l’église Sainte-Croix de Nantes, le 18 mai 1874, en présence de Monseigneur Jules Daniel, ancien aumônier des Zouaves Pontificaux et oncle de la mariée. Jules Rialan, alors âgé de vingt-cinq ans, était assureur à Nantes, tandis que Marie Daniel avait un peu plus de vingt ans. Ils eurent  onze enfants entre 1875 et 1895. Le premier, Anne-Marie (1875-1960), épousa en 1899  Henri DEVERRE (1874-1947), ils étaient mes arrière-grand-parents.


Jules et Marie entourés de leur nombreuse famille en 1903




Jules RIALAN était issu d’une famille de juristes : Son père, Edmond (1815-1868) avait été notaire à Ploërmel. Son grand-père, Joseph-Marie (1784-1870), était avocat puis juge au tribunal de Vannes, et son arrière-grand-père Mathurin-Isaac (1764-1817), était lui aussi avocat à Vannes pendant la Révolution et était devenu président de la Cour prévôtale du Morbihan au moment de la Restauration. Un autre de ses arrière-grands-pères, Jean-Baptiste PALLUEL-BLANC, originaire de Hauteluce, en Tarentaise, avait été membre du conseil municipal de Vannes sous l’Empire. (cf. Page Palluel-Blanc pour son portrait et sa biographie succinte.) Sa mère était Armande-Marie de Laville-Leroulx (1819-1869) d'une famille  d'avocats, notaires et gens de loi, installée à Nantes depuis la fin du XVIème siècle, venant de Montaigu et remontant au XIIème. siècle. (cf. page LAVILLE-LEROULX)


Jules. Rialan (1849-1904)


 

Jules-Marie Rialan est décédé à Nantes le 8 décembre 1904, à l’âge de 55 ans. Marie Daniel-Rialan resta veuve durant plus de trente-trois ans et mourut à Nantes le 24 avril 1938.


Ils ont acquis la propriété de La Guerche à Saint-Brevin vers 1880 et l'ont agrandi en 1903. Elle avait appartenu, sans probablement qu'il n'y vienne jamais à Fouquet! C'est là que se sont mariés ma grand-mère Marthe Deverre et mon grand-père Françis Guilloux (1899-1957). 


 Parmis les onze enfants du couple Jules Rialan et Marie Daniel, sept auront une postérité (RIALAN, DEVERRE, MENARD , FLEURY,  LE ROUYER DE LA FOSSE, DOUAULT, GOULLIN ) dont, par la suite,  plus de 400 descendants vivants (sans compter les conjoints) répartis sur plusieurs générations  ( GUILLOUX, BOUTROUX, MOUSTARDIER, REPOUX, TURQUET, BARANGER, PEETERS, BRIAND, PLESSIS, ALBASINI, GODON de VILLEROCHé, VILLARD, BAGUET, OGéE, RAVISSE, LEBRUN et SAINT-LOUBé-BIé ). - Source :Les descendants de J. Rialan & M. Daniel par M. Baranger - 9 janvier 2012 )



 Le grand chagrin de Jules fut la perte de son frère ainé Joseph, sergent aux Zouaves Pontificaux,  tombé à Mentana en 1867  pour la défense de la papauté à l'age de 24 ans.  



Joseph Rialan, Sgt. aux Zouaves Pontificaux


Son oncle, le chanoine Daniel, aumônier aux Zouaves Pontificaux, était présent à Mentana, le jour où il fut tué avec 34 camarades dont son ami anglais Jules RUSSEL-WATTS. 


Quant à la famille DANIEL, elle comportait aussi de nombreux hommes de loi : le père de Marie, Amable Daniel, était avoué à Ancenis jusqu’à sa mort prématurée en 1855. Sa mère, Molly MEROT du BARRé, née en 1830, était la fille d’un avoué de Savenay, Théodore Mérot du Barré qui fut maire de cette ville en 1830 et membre du Conseil général. Sa grand-mère paternelle était Catherine BUREAU, issue d'une vieille famille nantaise maintenue par l'Intendance nobiliaire de Bretagne aux révisions de 1699 et 1705 après avoir étés déboutés en 1668 et 1670 (Cf. Page Bureau). Alors que la grand-mère maternelle de sa femme, Molly, était Marie-Louise, une petite-fille de Jean-Marie BENOISTON de La SERPAUDAIS qui fut une des figures de la Révolution en Loire-Inférieure (Avocat au parlement en 1780, il devient en 1784 sénéchal du marquisat de  Coislin et est élu maire de Savenay en 1790, puis membre et président du  directoire du département. Il n'a pas que des mains propres... Il fut mis en prison en 1794 et y mourra rapidement, probablement d'une épidémie qui y sévissait.  Il est à noter que le marquisat de Coislin avait comme procureur et greffier quelques années avant Jean Mérot (né en 1730), père de Jean-Baptiste Mérot, lui-même père de Théodore Mérot de Savenay (ville dont il fut le maire,) et où il épousa Marie Joséphine Larcher et qui avait J-M.Benoiston de la Serpaudais comme grand père!

Un autre ancêtre direct, René Clément Daniel, né en 1729, avait épousé en 1755 Anne-Marguerite Trébuchet, descendante d’une dynastie de maîtres de forges de Riaillé et tante de Sophie Trébuchet, mère de Victor Hugo. Son frère, Jean-François, était un capitaine au long cours, petit armateur à Nantes vers la fin de sa vie. Il est mort à ou vers l'Ile Maurice, dans l'océan indien. (Il avait embarqué pour la première fois la veille de ses 18 ans. Ses voyages eurent pour escales l'Ile Maurice, les Antilles et Saint-Domingue. Il servira un temps sur les vaisseaux du Roi et participera à la bataille des Cardinaux perdue par la marine française le 20 novembre 1759.) Sa femme était Renée Louise Lenormand, fille de René Pierre Lenormand, sieur du Buisson et de Renée Pélagie Brevet. (cf. page Daniel du Mortier)


J-François Trébuchet, frère d'Anne-Margueritte.

Renée Louise née Lenormand du Buisson,
sa femme, grand-mère de Victor Hugo.